Republication de l’article de Nexus du 11 juillet 2024 :
Larry Fink, le PDG de BlackRock, a-t-il pesé dans la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ? C’est la question soulevée par l’investisseur et observateur financier Guy de la Fortelle, qui s’intéresse depuis plusieurs années à la multinationale américaine et aux liens qu’elle semble discrètement entretenir avec l’actuel occupant de l’Élysée.
◆ Un « monstre des profondeurs »
Ils sont peu nombreux en France à s’être intéressés au poids politique du géant américain BlackRock, cette multinationale fondée en 1988, dirigée par un certain Larry Fink et devenue en quelques décennies le plus important gestionnaire d’actifs de la planète.
Deux personnes au moins se sont sérieusement penchées sur le sujet : le journaliste Denis Robert, qui a publié en octobre 2020 un livre enquête intitulé Larry et moi aux éditions Massot, et l’observateur financier Guy de la Fortelle, qui a consacré plusieurs articles et vidéos à « ce monstre des profondeurs » qu’est BlackRock, dans sa lettre d’information L’Investisseur sans costume.
◆ BlackRock, détenteur de 5 % du CAC 40
Selon eux, la puissance de Larry Fink est incommensurable. Cet homme « a plus d’influence sur nos vies que nos parents », alerte Denis Robert dans la présentation de son ouvrage, en soulignant quelques faits essentiels : « Savez-vous que BlackRock possède 6,3 % de Total, 6,5 % de Sanofi, 6,4 % de Publicis, 5,9 % de Danone… en gros 5 % du Cac 40 ? Que BlackRock conseille la BCE, Airbus, Exxon, JP Morgan, Apple, la Grèce, l’État allemand ou la Commission européenne ? »
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