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Les journalistes et la dictature du “camp du bien”

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La chaîne YouTube Décoder l’éco livre un commentaire acéré de l’avènement, désormais cristallisé, d’un camp médiatique de la bienpensance, qui dénonce de manière obsessionnelle et sans nuances tous ceux qui empêchent de restreindre et/ou contraindre en rond.

L’intervention de Pierre Lecot – statisticien et fondateur de Décoder l’éco – fait suite à la publication, le 18 février dernier, d’un article rédigé par le journaliste du Monde William Audureau et intitulé « Sur LinkedIn, la désinformation en toute tranquillité ». Il y dénonce la trop forte liberté d’expression sévissant – selon lui – sur cette plateforme.  Il se plaint que LinkedIn « ne cherche pas à administrer la vérité » (…).

Selon Pierre Lecot, “la vie est en effet assez simple pour tous ces gens. Ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont des « désinformateurs » ou des « complotistes ». Il leur paraît donc tout à fait normal de faire taire toute voix qui ne serait pas dans leur camp, celui du « camp du bien ».

 

Manichéisme ambiant en Suisse aussi

En Suisse, un constat similaire à une tendance médiatique manichéenne et simpliste vient d’être posé par le journaliste et réalisateur Jean-Marc Angéloz. Faisant suite à la diffusion d’un reportage intitulé “Fake news, une épidémie de mensonges”, qu’il estime tendancieux, il a rédigé un courrier au producteur de l’émission, reproduit ici sur Covidhub :

Médias suisses et fake news : l’arroseur arrosé