Sur la chaîne indépendante GB News, le 19 janvier dernier, le souverainiste Nigel Farage a annoncé avoir fait usage du droit à l’information libre et adressé une requête à l’Office national des statistiques britannique (ONS) pour obtenir le nombre de décès dus “purement” au Covid, sans autre comorbidité (underlying cause).
Autrement dit, il a exigé de connaître le nombre des “vrais” morts DU Covid (et non AVEC le Covid).
La réponse : 17’371. Au lieu des quelque 155’000 affichés dans les données “officielles”. Soit presque dix fois moins.
«Le peuple s’est soumis aux mesures car on a brandi la menace d’une nouvelle grippe espagnole»
De quoi remettre en question la soumission du peuple à des mesures souvent dévastratrices, dit-il, notamment pour l’économie et l’éducation.
Dans son intervention, il rappelle que ces mesures n’ont été acceptées par la population que parce que les autorités lui avaient prédit une redite de la grippe espagnole de 1918, avec son hécatombe de cadavres.
Hécatombe qui n’a pas eu lieu, les prédictions s’étant révélées “presque toujours massivement exagérées”, selon les termes de Nigel Farage.
En conséquence, il revendique un “vrai débat” à ce sujet.
Farage a-t-il provoqué l’abandon annoncé des mesures au Royaume-Uni ?
Est-ce en partie à lui et à cette bombe à (peut-être plus si grand) retardement que l’on doit les annonces du Premier ministre Boris Johnson, le 19 janvier dernier – même jour que l’intervention télévisée de Farage – sur l’abandon de la plupart des restrictions “anti-Covid” ?
C’est en tout cas la lecture que fait de ces annonces Le Courrier des Stratèges, sur lequel on trouve l’intervention de “l’homme par lequel le Brexit est arrivé” :