C’est la question posée par l’analyste politique Mathieu Slama dans une tribune publiée par l’hebdomadaire français Marianne.
L’essayiste et enseignant au Celsa (Ecole des hautes études en sciences de l’information et de la communication) relève que le mouvemant anti-passe est diversifié, politiquement complexe, et donc difficile à cerner selon les catégories habituelles.
Selon lui, le mouvement exprime ce que les partis manquent de reconnaître : les mesures de contrainte imposées sont non seulement liberticides, mais surtout contraires aux droits fondamentaux.
«Comme si le confinement n’était pas en soi une mesure totalement anticonstitutionnelle et donc inacceptable dans un État de droit !» s’exclame-t-il. Et de conclure par un questionnement : «Le mouvement anti-passe est peut-être notre dernier rempart face à l’arbitraire et l’autoritarisme qui semblent, aujourd’hui, n’avoir aucune limite.»
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