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Le chef de la vaccination suisse reconnaît des effets graves

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«Il est clair qu’il y a des manifestations indésirables de la vaccination, même des graves (…). L’évaluation des bénéfices et des risques du vaccin Covid a changé», a affirmé Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations au quotidien zurichois Tages Anzeiger (consultation payante), ainsi que dans d’autres journaux du groupe Tamedia le 22 janvier 2023.

Certes, le responsable de l’orientation de la politique vaccinale suisse s’empresse de défendre le bilan officel de la protection contre le Covid: «Après deux ans, il est clair que les bénéfices de la vaccination sont bien plus importants que les risques.» (1)

Il ajoute: «Notre stratégie a fait ses preuves. Nous ne sommes jamais partis du principe que nous allions faire disparaître le virus. Au contraire, nous avons axé la stratégie de vaccination sur la protection des personnes les plus vulnérables. Notre objectif a toujours été de prévenir le plus grand nombre possible de maladies graves grâce à la vaccination, afin que le système de santé ne soit pas surchargé.»

Cela dit, Berger prend quelques distances avec le crédo officiel souvent entendu jusqu’ici:

❌«Pour les personnes jeunes et en bonne santé, la vaccination ne fait plus guère de différence»

❌«Elle ne protège ni de la contagion ni de manière fiable contre les maladies bénignes»

❌ «Nous ne sommes plus aujourd’hui dans une pandémie menaçante. Avec le vaccin Covid, c’est aujourd’hui comme [pour] la grippe ou les tiques, chacun doit identifier son risque et décider pour luimême».

Surmortalité: on n’en parle pas

Le journaliste ne lui a posé aucune question sur la surmortalité persistante en Suisse et dans de nombreux pays très vaccinés, et son lien possible avec les effets indésirables des vaccins Covid.

Christoph Berger reconnaît qu’il faut prendre les victimes des effets graves ainsi que leur souffrance au sérieux, et qu’il faut les aider aussi.

Mais il évoque la diversité des symptômes et la difficulté d’examiner tant de cas individuels: «Il n’existe pas encore de diagnostic clair de ce syndrome postvaccinal», estime-t-il. Visiblement sans se prononcer sur les très nombreux cas avérés de défaillance cardiaque, entre autres incidences fréquentes.

(1) Par rapport à des pays proches, le taux de vaccination Covid reste relativement bas en Suisse: 66,9% au 19 janvier 2023 contre 77,1% en Autriche, 77,8% en Allemagne, 80,6% en France, 81,5% au Danemark, 86,2% en Italie et 95,2% au Portugal.