Les 33èmes jeux olympiques ont annoncé la couleur à l’avance: la cérémonie d’ouverture a présenté un tableau provocateur et grossier: orgies dyonisiaques, travestis, décapitations, scènes lubriques et autres «drag queens.»
La cérémonie de clôture a dressé quant à elle un tableau moins vulgaire, mais plus ostensiblement dystopique et eschatologique. Selon le metteur en scène, le spectacle a mêlé «émerveillement» et «dystopie», en présentant «un genre sombre décrivant des mondes apocalyptiques.»
Le spectacle, dont l’affiche représentait une sorte d’ange déchu tombant sur la terre, a réuni des vedettes du cinéma et de la chanson telles que «Lady Gaga» ou encore Tom Cruise, deux V.I.P. qui continuent d’enthousiasmer les foules, mais qui ne semblent plus en odeur de sainteté auprès du public attentif aux symboliques occultes.
En plus d’être un membre éminent de l’église de la scientologie (la Miviludes a d’ailleurs lancé l’alerte au sujet des campagnes menées à Paris lors la venue de l’acteur pour les J.O.), Tom Cruise représenterait à leurs yeux «l’homme masqué» que l’on trouve souvent dans les rituels cachés.
Il est vrai que l’acteur a passé une «carrière entière à porter des masques dans ses différents films» et qu’il a fait des sorties marquées sur l’obligation de se conformer aux gestes barrières durant la pandémie, que certains vont jusqu’à comparer à un rite initiatique.
Quant à Lady Gaga, toute son oeuvre ne semble être qu’une succession de mises en scène sacrilèges à travers ses rôles de «Bloody Mary» et autres prêtresses du péché.
Pour le metteur en scène Thomas Jolly, le spectacle de clôture est effectivement un récit dystopique, avec «des voyageurs venus d’un autre espace-temps [qui] arrivent sur notre Terre et découvrent des vestiges reliés à l’histoire de l’olympisme.»
Dans cette scène de la cérémonie de clôture, le voyageur d’or accueille la Victoire de Samothrace. Selon Jean Richer, la Victoire de Samothrace représente la victoire spirituelle de l’initié introduit aux mystères hermétiques. Cette scène renvoie donc à la révélation apocalyptique dite de «destruction pour mieux renaître», exprimée aussi comme «solve et coagula» par les alchimistes. Beaucoup de spectateurs ont pour leur part vu en ce voyageur d’or, la venue de Lucifer, le porteur de lumière.
Le thème apocalyptique a été présent pendant toute la cérémonie de clôture; mais c’est sans aucun doute pendant les compétitions elles-mêmes que cette «fin d’un temps», dont on sait les planificateurs d’un nouvel ordre mondial friands, a été le mieux présentée.
Ce symbole s’est en effet illustré par les polémiques autour du boxeur Imane Khelif, aux chromosomes masculins, qui a blessé la boxeuse italienne Angela Carini et remporté la médaille d’or dans un match de 46 secondes.
Le directeur du Comité olympique, Thomas Bach, a affirmé, publiquement et à plusieurs reprises, «qu’il n’existait aucun moyen scientifique de distinguer un homme d’une femme» et que «si quelqu’un leur présentait une méthode qui permette de le faire, ils seraient les premiers à l’appliquer».
Nous proposons une compilation de ses déclarations, sous-titrées en français :
Dans un contexte géopolitique international aussi sombre que celui qui prévaut actuellement, on peut en tout cas s’interroger sur l’intérêt de la France et du Comité International Olympique de produire un spectacle de cette nature.
Découvrir l’édito du 9 août de Xavier Azalbert de France-Soir sur les JO: Paris 2024 «The Show must go on!»