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“L’intolérance intellectuelle, cet autogoal que s’infligent les médias”

Suite à la sortie du livre collectif de 23 journalistes suisses, Myret Zaki, qui a coordonné l'ouvrage, plaide pour un journalisme ouvert à la diversité des points de vue dans une tribune libre d'un grand quotidien.

Myret Zaki (photomontage)
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La sortie du livre Sans diversité de vues, pas de journalisme! le 6 février 2024 a pour l’instant largement été ignorée par les médias qu’il interpelle et qui se trouvent au centre de ce questionnement par les pairs. Prônant un débat de société, les auteurs rappellent qu’une information équilibrée est la pierre angulaire de la démocratie et témoignent de l’ambiance peu propice aux voix alternatives au sein des rédactions.

Chroniqueuse pour la version francophone du Blick.ch, Myret Zaki sort sa plume dans une tribune incitant à ouvrir ce dialogue jugé nécessaire par la vingtaine de journalistes suisses co-auteurs. Celle qui a coordonné la rédaction de l’ouvrage offre un regard bien placé pour inciter à la réflexion. Extrait de l’article intitulé “L’intolérance intellectuelle, cet autogoal que s’infligent les médias”:

Là où l’«officialiste» (défenseur de l’officialité) n’y voit que des positions «pro-russe», «antivax», «complotiste» et «d’extrême droite», des citoyens et citoyennes y voient des positions pro-démocratie, pluralistes, pro-transparence, anti-guerre, pro-liberté d’expression. Les auteurs de ce livre, à partir de leurs points de vue très divers, défendent une seule chose: la possibilité démocratique de faire vivre un journalisme d’opposition qui donne amplement la parole au pluralisme des idées citoyennes et non majoritairement à la position officielle. C’est là la condition de survie des médias.

Lire l’intégralité de la tribune de Myret Zaki sur le site de Blick.ch

Aller plus loin

Conférence de presse du 8 février 2024 pour la sortie du livre :