La Finlande commence à injecter les gens «contre la grippe aviaire»

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Le pays nordique débute l’inoculation de doses commandées par l’Union européenne, bien qu’aucun cas de H5N1 n’ait été détecté chez les humains ou les animaux domestiques en Europe.

L’agence de presse Reuters a annoncé mercredi que la Finlande s’apprête à injecter des êtres humains contre «le virus de la grippe aviaire» H5N1.

Le pays a déjà acheté 10’000 doses du «vaccin» pour les humains, chacune consistant en deux injections. Cette acquisition constitue une petite partie des 40 millions d’injections que l’Union européenne a négocié récemment avec la société australienne CSL Seqirus. Le contrat, annoncé la semaine dernière, concerne 15 pays européens; sur les 40 millions de doses livrables en 4 ans, 665’000 doses doivent être fournies rapidement.

Cette commande s’ajoute aux 111 millions de doses que la Commission européenne a déjà obtenues de la part de GSK et de Seqirus de «vaccins contre la grippe pandémique» qui, selon les laboratoires pharmaceutiques en question, peuvent être «adaptés à n’importe quelle souche de grippe.»

Selon l’institut finlandais de la santé (THL) cité par Reuters, les injections humaines doivent débuter dans le pays nordique la semaine prochaine, bien que selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), aucun cas de cette grippe aviaire n’ait encore été détecté dans l’Union européenne, ni chez des êtres humains, ni chez des animaux domestiques.

La Finlande avait toutefois annoncé l’année dernière «l’apparition de vastes foyers de grippe aviaire» parmi les visons et les renards dans les fermes d’élevage d’animaux à fourrure, et avait conduit en 2023 l’abattage de quelque 485’000 animaux «afin d’empêcher le virus de se propager parmi les animaux et chez l’homme.»

Les doses finlandaises seront proposées, du moins dans un premier temps, «aux personnes âgées de 18 ans ou plus qui présentent un risque accru de contracter la grippe aviaire en raison de leur travail ou d’autres circonstances.»

Pour rappel, CSL est le laboratoire pharmaceutique qui avait signé un accord avec le gouvernement australien en 2020 pour fabriquer, avec AstraZeneca, le «vaccin» éponyme. Cette injection avait provoqué une forte controverse lorsqu’il avait été découvert qu’elle provoquait, chez les gens qui l’avaient prise, des résultats positifs aux tests HIV. Par suite de la controverse, les injections avaient été interrompues.