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L’ex-président de la Commission de vaccination suisse reconnaît les pressions subies

Après l'avoir recommandée, il affirme aussi désormais que l'injection des enfants n'était «clairement pas nécessaire»

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Le média alémanique InfoSperber vient de consacrer une série de trois articles (un, deux et trois) aux derniers aveux du Dr. Christoph Berger, qui a été président de la «Commission fédérale pour les vaccinations» (CFV) entre 2015 et 2023.

Ce n’est pas la première fois que M. Berger revient sur la «pandémie» de 2020-2022, dont il a été un des acteurs-clés en Suisse, pour reconnaître certaines erreurs commises.

La première fois, dans un article à la Tages Anzeiger du 22 janvier 2023, il admet que les injections Covid peuvent effectivement produire des effets secondaires graves.

La deuxième fois, dans une autre interview pour le même journal, ainsi que dans un sujet réalisé pour la télévision publique suisse, il affirme que si c’était à refaire, il serait «plus prudent», notamment en ce qui concerne l’injection des enfants et adolescents, et les mesures coercitives imposées à la population.

Pressions sur la commission

La série récente d’articles de InfoSperber, qui s’appuie notamment sur une interview de M. Berger faite par la télévision alémanique SRF fin décembre 2024, constitue donc un troisième volet d’admissions de l’ancien président de la CFV.

Tout d’abord, il est question des pressions subies par la Commission. Dans le deuxième article, on lit:

Les accords entre les pays ont également joué un rôle pour la CFV.

«Il fallait voir comment on pouvait aider les gens qui voulaient partir en voyage, par exemple. Il fallait une preuve de vaccination. Nous avons essayé de sortir rapidement de l’ensemble des mesures.»

En fin de compte, c’est l’OMS, l’UE et les accords internationaux entre hommes politiques qui sont responsables de cet ensemble de règles, explique Berger. Du côté politique, «il y a eu aussi une certaine pression sur la Commission de vaccination en Suisse, mais l’essentiel était le dialogue».

Il est possible que ces pressions aient contribué, entre autres choses, mais pas principalement, au départ de certains anciens membres de la Commission. Au total, six membres ont achevé leurs travaux au sein de la CFV, composée de 14 membres, à la fin de la législature 2023.

Sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique, il est indiqué : «La CFV est une commission d’experts indépendante». Mais apparemment, elle n’était pas si indépendante.

Dans le troisième article de la même série, M. Berger admet que l’injection des enfants et adolescents n’était pas nécessaire, et semble se défendre en expliquant que puisque la recommandation aurait été faite du bout des lèvres, elle a heureusement été peu suivie:

Mais avec le recul, la vaccination contre le Covid pour les enfants et les jeunes n’était «clairement pas nécessaire», déclare aujourd’hui Berger. «La recommandation de vaccination à leur intention en Suisse a été formulée de manière très ouverte et prudente. Les parents et la population l’ont très bien compris, comme le montre le taux de vaccination. Elle n’a jamais obtenu de bons résultats avec les enfants.»

Pas de mea culpa

Bien que de tels aveux soient bienvenus, ils ne doivent tout de même pas être confondus avec un mea culpa généralisé.

En effet, M. Berger continue d’insister sur le fait que la technologie ARNm est remarquable, et que les bénéfices de la campagne de «vaccination Covid» ont largement dépassé les inconvénients.

Il indique par exemple dans sa dernière interview à la Tages Anzeiger que les gens qui ont subi des effets secondaires graves, dont il reconnaît qu’ils sont plus nombreux que le seul qui ait pour l’instant été reconnu officiellement en Suisse, et tout en leur demandant de «faire preuve de patience», représentent un coût acceptable lorsqu’il s’agit de «peser les bénéfices et les risques.»

Ainsi, les rumeurs qui avaient attribué à son mystérieux enlèvement en mars 2022 un revirement idéologique sont sans fondement. Le kidnappeur a été abattu par la police, et M. Berger n’a pas substantiellement revu ses convictions.