Etats-Unis: des experts disent oui à la 3e dose… mais pas pour tous

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Un comité consultatif de l’agence américaine du médicament (FDA) n’a pas suivi Joe Biden sur la voie d’un rappel vaccinal généralisé. Les experts ont notamment invoqué les risques de myocardites chez les adolescents et les hommes jeunes. Ils approuvent en revanche la 3e dose pour les plus de 65 ans et les personnes à risque. En Europe, certains pays avancent sans attendre le feu vert.

Comme le soulignent divers médias et agences de presse, “les décisions de ce comité ne sont pas contraignantes, mais il est très rare qu’elles ne soient pas suivies.”

Sans succès, Pfizer avait tenté de plaider la nécessité d’une 3e dose généralisée en brandissant des études démontrant la baisse de l’efficacité des vaccins après deux doses ou que le rappel augmente la quantité d’anticorps face au variant Delta.

La Commission européenne n’endossera pas de responsabilité en cas de problèmes

En Europe, à fin août, huit pays (France, Autriche, Belgique, Hongrie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg et Slovénie) avaient déjà adopté le principe de la 3e dose, sans attendre le feu vert de l’Agence européenne du médicament. En conséquence, la Commission européenne a averti qu’elle n’endosserait aucune responsabilité en cas de problèmes juridiques liés à d’éventuels effets indésirables du booster.

A titre d’exemple, la Haute autorité de santé (HAS) française a émis début septembre déjà la même recommandation que le comité de la FDA : booster pour les plus de 65 ans et les personnes fragiles.

En Suisse, la question n’est pas officiellement tranchée par l’agence Swissmedic… mais la commande de 14 millions de doses supplémentaires auprès de Pfizer pour 2022 et 2023, fin août, semble être un indice plus que suffisant.

Et au-delà de l’Europe, il y a quelques semaines, Israël a abaissé la limite d’âge pour la 3e dose à… 12 ans. Sans ce booster, le pass sanitaire ne sera plus valable.

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