Pierre Barnérias, réalisateur de la série de documentaires Hold Up, Hold On et Hold Out, nous décrit sa confrontation avec la presse «mainstream». Sa quête d’indépendance et de sens passe par la diffusion d’une information positive qui donne envie d’agir.
Journaliste de formation, Pierre Barnérias a travaillé pour les grandes rédactions françaises, aussi bien auprès de la presse écrite que de la radio et la télévision. Réalisateur d’une quarantaine de documentaires, il a décidé en 2010 de quitter les médias «de masse» au fonctionnement qu’il considère déjà comme très conformiste, pour s’orienter vers le cinéma. Il souhaite avant tout continuer à choisir librement ses enquêtes et parler de sujets qui ne sont plus jamais traités dans la presse.
“S’ils avaient vu le film, ils ne se seraient jamais fait vacciner”
Pour Pierre Barnérias, les questions soulevées par cette pandémie étaient tellement nombreuses que tous les journalistes auraient pu et dû se saisir de l’enquête traitée dans la série de films Hold Up:
Mais la presse était absente. La crise Covid a mis au jour le parti pris, l’idéologie de la presse mainstream phagocytée par des intérêts financiers depuis que les grands groupes de presse appartiennent à quelques milliardaires. La presse a trahi. Les journalistes aujourd’hui sont devenus les VRP de l’industrie pharmaceutique. Je suis convaincu que sans la presse mainstream, il n’y aurait jamais eu de vaccination de masse.
Le journaliste continue en regrettant la censure dont a été victime le film Hold Up:
Lors de la sortie de Hold Up, toute la presse à l’unanimité m’est tombé dessus. Il y a eu un véritable braquage sur Hold Up par les journalistes avec une compilation de mensonges, de contre-vérités et d’arguments fallacieux pour enterrer ce film en un minimum de temps. Je connais plein de personnes qui n’ont pas vu le film. S’ils avaient vu le film, ils ne se seraient jamais fait vacciner. Mais il y a eu un acharnement incroyable: en 24h, le film a été censuré par la plateforme américaine Viméo, qui a en plus remboursé toutes les personnes qui avaient acheté le film. Donc, je me suis retrouvé avec des dettes, parce que le film n’était pas payé.
Au fond, cette censure m’a conforté dans le fait que faire ce film était important, car constater avec quelle force il a été censuré, c’était la preuve qu’il y avait un vrai souci avec l’indépendance des médias.
Même l’AFP (l’Agence France Presse) a voulu discréditer Pierre Barnérias en le présentant comme un youtuber malgré ses 35 ans d’expérience en tant que journaliste. Aujourd’hui, l’AFP est mise en examen pour diffamation sur Hold Up. Il y aura un procès début septembre.
L’information aujourd’hui est morte, il n’y a plus de journalistes, c’est pour cette raison que j’ai lancé Citizen Light.
L’agence de presse Citizen Light pour une information citoyenne
Avec l’espérance de redonner des couleurs à l’information, Pierre Barnérias a fondé Citizen Light, une agence de presse citoyenne qui veut permettre à tout un chacun, qui que l’on soit, où que l’on soit, de transmettre et signer une information, en évitant l’intermédiaire que représente le journaliste:
Cela permettrait d’avoir un milliard de correspondants potentiels qui puissent se dire: «Si j’ai une bonne information, je peux la faire connaître car j’ai une agence qui peut la vérifier et la diffuser.»
À travers ce projet, il aimerait que la population puisse se réapproprier cette fonction des médias qui est de symboliser le contre-pouvoir qui a disparu aujourd’hui.
Il projette une série de documentaires pour dénoncer la pédocriminalité
Le réalisateur de Hold Up a presque terminé le montage de son enquête sur la pédocriminalité. Un sujet qu’il étudie depuis une dizaine d’années… Dans son film, neuf femmes d’une force exceptionnelle témoigneront à visage découvert de leur parcours dans des réseaux pédocriminels. Malgré un thème très difficile, Pierre Barnérias promet que le film sera accessible à tous… A découvrir bientôt sur les écrans.
Canal Telegram : https://t.me/citizenlightofficial
