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Education sexuelle et transition de genre: les experts de l’OMS contestés

Des soupçons de lourds conflits d'intérêts pèsent sur les groupes de travail de l'agence onusienne.

Florence Ashley, professeur activiste transgenre controversée
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La plupart des normes internationales régissant le domaine de la sexualité des enfants et des personnes transgenres sont édictées par des groupes d’experts mandatés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avant d’être répercutées dans les législations de nations du monde entier.

Comment sont constitués ces groupes de travail? En France, l’association SOS Éducation tire la sonnette d’alarme: bien que l’OMS ait défini des règles en matière de conflits d’intérêts, personne ne semble surveiller leur application et les “experts” s’avèrent être majoritairement des activistes avec des intérêts financiers. Ils se cooptent sans supervision et sans se préoccuper de diversité des points de vue.

Éducation sexuelle en milieu scolaire

Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Éducation:

Pour protéger les enfants des abus sexuels, l’OMS se base sur les travaux d’Alfred Kinsey, qui était fasciné par la pédophilie.

Lors de la sortie d’un film sur Kinsey, l’écrivain américain Caleb Crain confirmait en 2004 les soupçons qui entachent le “chercheur” américain. Certains contacts pris en compte pour ses études semblent avoir été des pédocriminels:

Les «observations» de cette personne concernaient des mineurs de 2 mois à 15 ans, avec des tentatives de les mener à des orgasmes sur des périodes pouvant atteindre 24 heures. Il est à craindre que ces enfants aient subi des sévices sexuels.

Dans un entretien avec Livre Noir, Sophie Audugé affirme que :

Les définitions de sexualité et de droits sexuels (de l’OMS) ont été produits par un groupe de travail de 17 personnalités dont 16 étaient engagées publiquement, ouvertement, à faire avancer les droits des personnes homosexuelles.

Ces “normes” sont ensuite reprises par les différents pays, lesquels adaptent les cours d’éducation sexuelle à l’école en fonction de ces recommandations. C’est le cas en Europe avec les “Standards pour l’éducation sexuelle en Europe (OMS)”, co-rédigés par les 16 experts dénoncés par SOS Éducation (liste page 7).

“Ils étaient entre enfants donc ce n’est pas un abus”

De nombreux parents se sont regroupés pour faire entendre leur mécontentement contre ce qu’ils estiment être une sexualisation précoce et déplacée, avec de nombreux exemples choquants rapportés par leurs propres enfants, que nous évoquions dans un article précédent :

En 1ère primaire (6 ans), ma fille a donc participé sans mon consentement à sa première cellule Evras (Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle, en Belgique). L’après-midi même qui a suivi cette intervention, elle a subi des attouchements dans les toilettes. Elle y était seule, les garçons étaient à plusieurs. En revenant à la maison, elle m’a tout de suite confié ce qui s’était passé, elle était perturbée, en colère, a pu dire avec ses mots qu’elle se sentait humiliée. J’ai interpellé l’école et l’équipe Evras. Je reste choquée par leur retour. Les animateurs Evras, sous couvert de “ils étaient entre enfants donc ce n’est pas un abus” ont cautionné ces comportements manifestement hyper sexualisés. Pour se protéger, ils ont déformé mes propos et déforcé mon témoignage.

Bien que Sophie Audugé estime que chacun fait ce qu’il veut dans sa vie privée, le caractère prosélyte de ces méthodes pose pour elle problème lorsqu’il s’agit de décider ce qui doit être transmis sur la sexualité à des enfants en milieu scolaire:

 

Conflit d’intérêts financiers

Le groupe d’experts de l’OMS sur les questions transgenres est également pointé du doigt, notamment par LGBT Courage Coalition, une association transgenre préoccupée par une promotion des interventions médicales de transition de genre auprès des mineurs (voir notre article).

Elle a dénoncé récemment le fait que le panel d’experts de l’OMS sur ces questions transgenres soit constitué “majoritairement d’experts en conflit intellectuel et même pour certains en conflit d’intérêts financiers par rapport aux thérapies de changement de genre”, rapporte le tabloïd britannique DailyMail:

80% des “experts” de l’OMS sont accusés de conflits d’intérêts – ils cherchent à tirer profit des hormones et des opérations de changement de sexe qu’ils érigent en normes mondiales.

L’action de ces associations vigilantes a poussé l’OMS à réagir, notamment en révoquant le mandat de Florence Ashley (photo de Une), une femme transgenre et professeure de droit au Canada, spécialisée dans l’éthique médicale, suite à ses remarques sur les bloqueurs de puberté – des traitements hormonaux lourds de conséquences – devant être administrés à tous les enfants.

LGBT Courage Coalition estime que l’OMS devrait appliquer à la lettre ses propres standards en matière de gestion des conflits d’intérêts, pourtant clairement définis dans un document interne.

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