L’histoire remonte à Janvier 2021 : le Dr Andrew Hill expliquait alors avec une émotion non contenue au National Institutes of Health américains à quel point l’ivermectine allait pouvoir sauver le monde de la Covid.
Un mois plus tard pourtant, il publiait une conclusion contraire à la première. Pourquoi, pour qui, avec quelles conséquences pour les malades ?
« Hill et ses partisans sont parmi les pires personnes de l’histoire de l’humanité. Ils sont responsables de la mort de millions de personnes. »
Dr Pierre Kory, Front Line COVID-19 Critical Care Alliance
L’Association internationale pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante (AIMSIB) lance un nouveau gros pavé dans la mare.
Elle souligne la prégnance des phénomènes de corruption institutionnelle au cœur des politiques en cours : “Attention, cet article nous éclaire sur ce que l’avenir nous réserve inexorablement si le monde libre ne se rebelle pas avec la dernière vigueur contre la manière dont nous ne sommes ni gouvernés, encore moins protégés, par nos élites : Il faut se rebeller de toutes nos forces, bonne lecture.”
Nous reproduisons ci-dessous son article.
L’ivermectine n’est pas reconnue comme traitement de la covid parce que son expert OMS a été corrompu
Introduction
Fin 2020. En tant que chercheur invité principal en pharmacologie à l’Université de Liverpool (senior visiting Research Fellow in Pharmacology at Liverpool University) et conseiller pour la Fondation Bill et Melinda Gates, Hill fut chargé par l’OMS d’une mission d’évaluation très attendue sur la pertinence éventuelle de l’ivermectine en traitement de la Covid. Ces conclusions initiales seront dithyrambiques pour la molécule avant qu’inexplicablement tout ne change. L’ensemble est relaté dans un ouvrage qui a fait sensation outre-Atlantique (1), signé par l’avocat Robert Kennedy, et dont nous citons quelques passages cruciaux ici, tirés des pages 137 à 143.
Des faits, rien que des faits
Dans un premier temps, les premiers résultats publiés par Hill et al. allègueront d’une possible diminution de mortalité sous ivermectine égale à 75% bien que quelques données douteuses aient pu s’inviter dans le pool d’études retenues pour cette méta-analyse. (2)
Ces conclusions seront encore défendues par l’auteur le 6 Janvier 2021 devant la commission du NIH COVID-19 Treatment Guidlelines Panel. On attendait de lui qu’il publie pour le mois de mars 2021 son rapport à l’OMS afin que le monde puisse se diriger rapidement vers la fin de cette crise sanitaire aussi atypique (3). Puis en peu de semaines, Hill change de registre, hésite puis se dédit : Non, l’ivermectine ne peut être considérée comme une thérapeutique fiable de la Covid au stade actuel de nos connaissances, de plus amples études nécessitent d’être menées à l’avenir.
C’en est trop pour le Dr Tess Lawrie (photo), médecin et entre autre fondatrice de l’Evidence Based Medical Consultancy (E-Bmc) basée à Bath, au Royaume-Uni (4)(5) qui décide de pousser Hill à justifier sa volte-face.
L’accablant aveu (enregistré) de A. Hill par T. Lawrie
Quelques jours avant le dépôt des conclusions entièrement remaniées de Hill, Tess Lawrie se paye le luxe de l’appeler en visioconférence Zoom et d’enregistrer celle-ci (6), ayant largement subodoré que les atermoiements subits de son collègue ne présageaient rien de bon.
Spontanément Hill confirme qu’il a saboté ou laissé saboter la conclusion de sa méta-analyse afin de “gagner six semaines”, après quoi il aurait été prêt à soutenir son utilisation.
Hill se livre alors spontanément à un calcul d’une froideur inouïe :
Il part du postulat que le taux de mortalité par Covid à cette époque étant de 15 000 personnes par jour il reconnaît donc qu’avec un taux de guérison de 80 % induit par l’ivermectine, si l’on avait traité tous ces malades pendant cette période on aurait pu sauver plus de 500.000 vies.
La discussion roule ensuite autour des employeurs réels de Hill :
- Lawrie : « Je souhaite vraiment, vraiment, et vous m’avez expliqué très clairement, à la fois dans ce que vous avez dit et dans votre langage corporel, que vous n’êtes pas entièrement à l’aise avec vos conclusions, et que vous êtes dans une position délicate en raison de l’influence que les gens exercent sur vous, et notamment les personnes qui vous ont payé et qui ont essentiellement écrit cette conclusion pour vous« .
- Hill : « Vous devez comprendre que je suis dans une position difficile. J’essaie de trouver un juste milieu et c’est extrêmement difficile ».
- Lawrie : « Oui. Un terrain d’entente. Le juste milieu n’est pas un juste milieu… Vous avez pris une position extrême en appelant à de nouvelles études et cela va tuer des gens. Donc cela va sortir, et vous serez coupable ».
Puis, pressé par Lawrie il avoue le plus incroyable, à savoir qu’il a effectivement caché l’existence d’un auteur supplémentaire qu’il n’a pas cité dans son article, imposé par un de ses employeurs habituels, à savoir UNITAID.
- Vers la suite de l’article sur le site de l’AIMSIB : cliquer ici.
Voir aussi sur Covidhub :
“Oui, ça marche!” : les plaidoyers pour l’Ivermectine se multiplient