Une étude d’envergure réalisée par des chercheurs travaillant pour le gouvernement britannique et qui devait confirmer la sécurité des vaccins pendant la grossesse semble montrer l’inverse.
Une nouvelle étude pré-publiée dans le British Medical Journal incluant un demi-million de grossesses montre que les femmes enceintes vaccinées contre le Covid tombent plus souvent malades que les non-vaccinées et que les décès néonataux sont de 28 % supérieurs dans leur cas.
Fortes objections antérieures
La recommandation du vaccin Covid pour les femmes enceintes a fait l’objet de critiques sérieuses relayées récemment en détail dans nos pages.
La première est que les femmes enceintes sont aujourd’hui encore considérées à risque comme au début de la pandémie alors qu’elles sont quasiment toutes immunisées, comme le reste de la population. Cette classification se base d’ailleurs sur une étude écossaise datant des années 2020-2021.
La seconde grande objection se trouve dans une fameuse étude du Pr. Shimabukuro du 17 juin 2021, régulièrement citée pour “prouver” que le vaccin est sans risque pour les futurs bébés. Or si l’on ne considère que les données des grossesses de moins de 20 semaines, on trouve un taux de fausses couches 7 à 8 fois plus élevé que la normale. Le Pr. Shimabukuro et son équipe ont préféré noyer cette anomalie dans la masse de toutes les grossesses de l’étude, laquelle prend en considération majoritairement les grossesses au dernier trimestre.
Certaines analyses remettent aussi en doute la solidité des données et conclusions de l’étude INTERCOVID-2022, brandie début 2023 pour justifier encore la vaccination des femmes enceintes.
D’autres signaux alarmants sont ceux de la relation temporelle nette entre le début des campagnes de vaccinations Covid et une diminution anormale des naissances constatée neuf mois plus tard dans tous les pays qui ont eu recours aux vaccins Covid.
Femmes enceintes vaccinées plus vulnérables
Revenons à cette nouvelle étude anglaise incluant 514’013 grossesses, en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’une pré-publication sujette à d’éventuelles révisions.
La première constatation surprenante est que les mères vaccinées contre le Covid tombent plus souvent malades du Covid que les femmes non vaccinées : 15 % des femmes enceintes vaccinées ont eu le Covid-19, contre 12 % des femmes enceintes non vaccinées (voir image).
Il semble donc que le vaccin ait un impact négatif et rende les femmes enceintes plus vulnérables à une infection. Ce fait n’est pas relevé dans le texte de l’étude mais figure dans un tableau de celle-ci.
Décès néonataux plus élevés chez les femmes vaccinées
La partie la plus accablante du rapport pour les vaccins Covid concerne les décès néonataux, c’est-à-dire les décès de nouveaux-nés jusqu’à l’âge de 28 jours.
Les données présentées dans le tableau suivant suggèrent que les décès néonataux des mères vaccinées sont environ un tiers plus élevés (+27 à 32 %) que ceux des mères non vaccinées.
Ces données ont beau s’avérer alarmantes, elles n’atteignent pas formellement le niveau de “signification statistique”, bien que l’usage de ce critère comme preuve définitive soit lui-même controversé*. Ceci est dû au nombre relativement faible de décès néonataux par rapport à la taille totale de la population observée.
Par contre, on observe ce surplus de décès de nouveaux-nés de manière consistante pour les vaccinées une, deux et trois doses, avec à chaque dose supplémentaire une occurrence sensiblement plus élevée (+27%, +28% et +32% respectivement).
*La société américaine de statistiques a publié en 2016 une déclaration affirmant que « l’utilisation généralisée de la “signification statistique” comme une licence pour revendiquer une découverte scientifique (ou vérité implicite) entraîne une distorsion considérable du processus scientifique ».
Similarité avec les données écossaises
Une tendance similaire a été observée dans les données brutes des statistiques des décès néonataux en Écosse, où des pics de ceux-ci sont observés en synchronicité avec les périodes des campagnes de vaccination Covid (voir graphique).
Données sur les grossesses non abouties écartées du rapport
Les données complémentaires de l’étude indiquent que 88’237 grossesses qui n’ont pas été menées à terme ont été exclues des données (environ 15% du nombre total observé).
La raison officielle donnée est l’absence du numéro de santé publique anglais, le numéro NHS, que toute personne se voit attribuer à la naissance.
Il s’agit d’un nombre considérable de grossesses écartées, constitué probablement de fausses-couches et d’interruptions volontaires de grossesses, qui auraient été pourtant intéressantes à inclure pour comparer les différences entre population vaccinée et non vaccinée.
Ces données auraient-elles montré des résultats similaires à celles de l’étude du Pr. Shimabukuro et son taux de fausses-couches 7 à 8 fois plus élevé chez les femmes enceintes vaccinées ?
Étant donné que les chercheurs n’ont pas mis à disposition les données brutes de leur étude, il n’est malheureusement pas possible pour d’autres investigateurs de réaliser ces analyses complémentaires.
En conclusion
Dans l’ensemble, ce rapport pourtant pro-vaccin révèle des chiffres problématiques concernant les décès néonataux.
Si les femmes enceintes britanniques ont été incitées à se faire vacciner pour sauver leurs grands-mères et arrêter la pandémie, cette pratique n’a pas empêché qu’elles contractent davantage le Covid avec des conséquences malheureuses pour leur bébé, en comparaison avec les femmes qui ont refusé la piqûre.
Source
Une étude britannique révèle que les décès néonataux sont de 28 % supérieurs chez les mères vaccinées, Igor Chudov
Vaccination des femmes enceintes, l’avis du Pr. Perronne en vidéo