Libre tribune d’un médecin retraité dans le média belge Le Vif :
“Les experts et les autorités nous signalent que les hôpitaux sont sous pression, que les soins intensifs sont au bord de la saturation, qu’il ne reste que quelques lits de libres, qu’on n’avait jamais vu quelque chose d’aussi préoccupant depuis octobre, ou novembre, ou décembre, c’est selon. Que les indicateurs augmentent (il y en a toujours l’un ou l’autre qui augmente), ou bien qu’ils ne diminuent pas, au pire qu’ils ne diminuent pas assez, ou pas assez vite, ou qu’ils restent sur un plateau élevé si pas trop élevé.
Bref, on nous fait savoir qu’il faut avoir peur. On essaie par tous les moyens de nous convaincre qu’il faut encore et toujours rester terrés, tapis au fond de nos terriers avec la hantise du contact avec les autres humains, la crainte de l’épouvantable virus
Et cependant, un phénomène étrange a cours dans notre royaume, dont on ne parle pas. Ce phénomène devrait interpeller, attirer l’attention, motiver des commentaires, éveiller la curiosité, et pourtant rien, niets, nada.
De quoi s’agit-il ? Des morts. Il s’agit des morts. En 2021, en pleine épidémie, dans notre petit royaume autrefois si paisible, il n’y a pas assez de morts. On est en déficit. Et pas peu ! Il nous manque jusqu’ici, depuis le 1er janvier, environ 2.500 morts ! (…)”
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