La biologiste et chercheuse Emma Kahn vient de publier une synthèse des connaissances actuelles sur cette question. Elle souligne dans son introduction l’absurdité de devoir ré-affirmer la supériorité de l’immunité naturelle par rapport à l’immunité vaccinale, tant cette différence est une évidence immunologique.
Ce rappel “devient (pourtant) nécessaire devant les nombreuses attaques sournoises qui tendent à faire passer l’immunité artificielle comme plus performante. De plus il est officiellement recommandé de vacciner les personnes qui ont déjà été infectées par la Covid-19” avance-t-elle, ce qui est contraire à la science comme aux bonnes pratiques médicales. Elle précise : “Les survivants du SARS-CoV de 2003 possèdent une mémoire cellulaire immune plus de 17 ans après l’infection.”
Derrière cette confusion, on repère ce qui pourrait ressembler à des manœuvres au service de certains intérêts.
L’OMS est ainsi allée en 2020 jusqu’à rayer toute référence à l’immunité acquise naturellement, donc par exposition au coronavirus, de sa définition de l’immunité collective.
Celle-ci n’est plus qu’un concept au service des politiques vaccinales, déterminant le taux de vaccination requis dans une population.
L’article d’Emma Kahn propose un tour d’horizon méticuleux, rassurant quant aux ressources de notre immunité native… mais pas vraiment sur l’intégrité scientifique des politiques de santé.