Dans un entretien avec Le Figaro, le docteur Gérald Kierzek a estimé que la France devrait, à l’instar de l’Ontario, mettre fin au dépistage. Selon lui, décompter les contaminations d’un virus désormais bénin ne fait qu’engendrer la «panique».
LA QUESTION. «Et si on arrêtait tout simplement de tester ?!». La question, posée le 3 janvier par le docteur Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo, a fait l’effet d’une petite bombe sur Twitter. Alors que les contaminations explosent, que les hôpitaux tirent la sonnette d’alarme et que l’état d’urgence sanitaire est de retour dans les territoires d’outre-mer, la suggestion a de quoi déconcerter. «En pleine période épidémique avec un variant bénin, ça se discute sérieusement !», a insisté le médecin urgentiste et chroniqueur santé, qui a étayé ses propos le jour suivant sur le plateau du Figaro Live . «On a une épidémie qui a changé de visage. Le variant Omicron n’est plus dangereux, il amène très peu à l’hôpital, provoque très peu de formes graves». Il faut donc sortir du «calcul épidémiologique quotidien» qui alimente les «alarmistes», et qui engendre, estime-t-il, «un effet de panique».
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