Le procédé est souvent présenté comme une panacée contre le réchauffement climatique; qu’il soit baptisé «injection stratosphérique d’aérosols», «géo-ingéniérie solaire», «obscurcissement global», ou «gestion de l’irradiation solaire», l’idée est toujours essentiellement la même: des microparticules fines plus ou moins toxiques délibérément dispersées dans la haute atmosphère pourraient servir à réduire le «réchauffement climatique», et donc sauver l’humanité du péril qui la guetterait.
La frontière entre orthodoxie admise et «théorie du complot» est ténue depuis longtemps. Bill Gates par exemple a ouvertement investi dans une société développant une technologie à cet effet; le gouvernement des Etats-Unis ne se cache pas de vouloir bloquer le soleil; et la «communauté scientifique» affirme haut et fort qu’il s’agit-là d’une excellente idée.
Ce qui distinguait les «théoriciens du complot» des «théoriciens de la coïncidence» jusqu’à présent était de savoir si l’injection stratosphérique d’aérosols avait déjà lieu ou pas. Les premiers regardent le ciel, observent le phénomène, et reconnaissent que les «contrails» ne ressemblent plus à ceux de leur enfance; ils ne se dispersent plus, mais s’étendent en immenses cirrus aviaticus qui finissent par donner une teinte grisâtre au ciel bleu d’antan. Les autres, au contraire, affirment que tout cela est parfaitement normal, et que de regarder en l’air et s’arroger le droit d’un discernement individuel relève d’un comportement extrémiste.
Le débat n’était donc pas tranché, bien que certaines expériences aient déjà été admises. Cela vient tout juste de changer, en partie du moins.
Aérosols au-dessus de San Francisco
Les médias américains ont récemment publié une nouvelle qui a soulevé beaucoup d’inquiétudes: des scientifiques de l’université de Washington se sont réunis sur un porte-avion de l’armée américaine pour conduire une expérience secrète. Le Smithsonian Magazine est le plus explicite à ce sujet :
Une expérience secrète a libéré des cristaux de sel dans la baie de San Francisco: pourrait-elle contribuer à freiner le réchauffement?
Plus tôt ce mois-ci [ndlr: avril 2024], des scientifiques de l’Université de Washington se sont rassemblés de manière semi-clandestine sur le pont d’un porte-avions désaffecté dans la baie de San Francisco.
Menant une expérience intentionnellement gardée sous le radar pour minimiser les réactions négatives du public, l’équipe a démarré une machine de pulvérisation de grande puissance et a projeté des particules microscopiques d’aérosol de sel à des centaines de pieds dans l’air matinal.
L’essai, destiné à tester dans quelle mesure ces aérosols pourraient voyager en dehors du laboratoire, constitue la base d’une future expérience beaucoup plus vaste: utiliser les particules pour éclaircir artificiellement les nuages. Cette innovation pourrait aider les nuages à réfléchir davantage de lumière et à maintenir la surface de la Terre un peu plus fraîche. […]
“Comme cette expérience a été gardée secrète jusqu’au début du test, nous sommes impatients de voir comment l’engagement du public est planifié et qui sera impliqué”, a déclaré Shuchi Talati, directeur exécutif de «l’Alliance pour une délibération juste sur la géo-ingénierie solaire», qui n’a pas participé à l’expérience […].
Le Rubicon vient donc d’être franchi: il vient d’être ouvertement admis que des scientifiques, appuyés par l’armée d’un pays dit démocratique, peuvent tout à fait conduire des expériences secrètes de géo-ingénierie solaire et d’injection stratosphérique de microparticules sur des civils dont on considère que le consentement éclairé ou même l’avis seraient néfastes.
Le Tennessee se pare
Le mois dernier, et dans le contexte de ces révélations incrémentales, l’État américain du Tennessee a adopté un projet de loi interdisant le rejet de produits chimiques en suspension dans l’air.
La loi ne nomme pas explicitement les «chemtrails», mais interdit de manière générale «d’affecter la température, les conditions météorologiques ou l’intensité de la lumière du soleil.» Si le texte est signé par le gouverneur du Tennessee, le républicain Bill Lee, il entrera en vigueur le 1er juillet.
Selon les médias, qui décrient par ailleurs cette initiative, les partisans de la loi ont été encouragés par un rapport gouvernemental publié l’année dernière sur la géo-ingénierie solaire. Selon un témoin cité par la BBC, plusieurs personnes qui se sont exprimées devant l’assemblée législative du Tennessee ont cité des projets avérés, ou ont spéculé sur des programmes secrets de géo-ingénierie par le gouvernement.
Bien que le projet de loi du Tennessee soit le premier du genre à être adopté par une législature d’État américain, des parlementaires de la Pennsylvanie, de Rhode Island, du Kentucky, du Minnesota et du New Hampshire ont récemment introduit des projets de loi similaires.
Manipulation du climat
L’injection de particules fines dans la stratosphère n’est pas la seule façon dont les autorités entendent – ou rêvent de – modifier le climat. C’est en effet une ambition très ancienne.
A cette fin, les efforts de l’humanité d’antan vont de l’allumage de feux de cérémonie aux danses de la pluie. Dans la Rome antique, le lapis manalis était traîné dans la ville en cas de sécheresse dans l’espoir de provoquer de la pluie. Dans l’Écosse du XVIe siècle, les sorcières de Berwick ont été reconnues coupables d’avoir invoqué des tempêtes pour tenter d’assassiner le roi Jacques VI.
Depuis le siècle dernier toutefois, les efforts ont plutôt consisté à exploiter les connaissances scientifiques pour initier des réactions physiques et chimiques dans l’atmosphère. Dans une étude datant de 1968 et réalisée par le Bulletin American Mogenic Society, les auteurs examinent l’efficacité de différentes méthodes pour contrôler le climat.
Depuis lors, la manipulation météorologique, sous ses formes les plus évidentes, est devenue très connue. L’État du Colorado dispose même désormais d’un site Web officiel sur lequel les parties intéressées peuvent demander des permis de modification météorologique.
Curieusement, même si le Colorado dispose d’un programme de modification du climat depuis 1972, même si l’armée américaine a notoirement utilisé ces mêmes méthodes lors de l’opération Popeye durant la guerre du Vietnam, et même si de nombreux efforts de modification du climat ont été complètement manifestes, la plupart des gens ne réalisent toujours pas que l’ensemencement des nuages est pratiqué. Et même lorsque l’expérience récente à Dubaï qui a causé des inondations catastrophiques est évoquée, ils persistent dans le déni.
Cirrus aviaticus
En ce qui concerne les «chemtrails» en particulier, le point crucial du débat est de savoir si ces nuages persistants et expansifs produits par les avions (et qui couvrent souvent tout le ciel) ne sont que des cristaux de glace d’eau condensée, ou s’ils peuvent également contenir des substances nocives.
Avant de trancher sur la question, on peut récapituler ce qu’on sait déjà:
- Les traînées d’avions, quelle qu’en soit la nature, produisent effectivement un effet d’atténuation de la température; l’American Mological Society a publié en 2004 un article soutenant que lorsque tous les avions commerciaux ont été cloués au sol à la suite des attentats du 11 septembre, des augmentations causales des températures diurnes ont été mesurées aux États-Unis.
- L’injection délibérée de particules métalliques dans la stratosphère est très sérieusement proposée pour la gestion du rayonnement solaire dans les projets d’ingénierie climatique.
- Des méthodes permettant d’injecter des particules métalliques dans la stratosphère dans le but de réfléchir le rayonnement électromagnétique sont envisagées depuis au moins 1967. Un brevet a été déposé par la société nord-américaine Rockwell Corp cette année-là et dans ce but.
- Le gouvernement américain a largement participé à des essais d’armes biologiques, chimiques et radiologiques sur des civils, y compris des Américains; son «programme de tests de guerre germinale» a par exemple duré au moins 20 ans. Plus de 2’000 armes nucléaires ont également été déclenchées par des gouvernements dans le monde entier, faisant fi des conséquences sanitaires et environnementales.
En d’autres termes, il semble y avoir un contexte très favorable pour que l’hypothèse des «chemtrails» soit vraie. L’injection stratosphérique de particules nocives ne serait pas seulement de l’ordre de l’idée, de la proposition ou de l’expérience, mais aurait déjà eu lieu depuis un certain temps à un niveau systémique.
Métaux lourds
En tout état de cause, on ne dispose pas d’un aveu public que des programmes de «chemtrails» sont conduits régulièrement et à l’échelle de la planète – que ce soit pour pallier le «réchauffement climatique», ou à quelque autre dessein.
Pourtant, avec ou sans «chemtrails», et délibérément ou pas, il est indéniable que les traînées d’avion dispersent effectivement des microparticules de métaux lourds.
Selon le GIEC de l’ONU et son rapport du 13 juin 1999 intitulé Aviation and the Global Atmosphere les moteurs à réaction des avions émettent effectivement directement des microparticules métalliques. Selon le rapport:
Les moteurs à réaction des avions émettent également directement des particules métalliques. Leurs sources comprennent l’érosion du moteur et la combustion de carburant contenant des traces d’impuretés métalliques ou des particules métalliques qui pénètrent dans les gaz d’échappement avec le carburant (Chapitre 7). On estime que les particules métalliques – comprenant des éléments tels que l’aluminium, le titane, le chrome, le fer, le nickel et le baryum – sont présentes dans un ordre de grandeur de parties par milliard en volume à la sortie des moteurs (CIAP, 1975 ; Fordyce et Sheibley, 1975) […].
La suie et les métaux se sont révélés être des composants importants, mais non dominants, des noyaux de glace dans les traînées de condensation (Chen et al., 1998 ; Petzold et al., 1998 ; Twohy et Gandrud, 1998). […]
Dans certaines régions, les particules de la haute troposphère sont dominées par les sulfates (Yamato et Ono, 1989 ; Sheridan et al., 1994). Cependant, des données plus récentes montrent que les minéraux, composés organiques, métaux et autres substances peuvent souvent être présents en quantités importantes (Chen et al., 1998 ; Talbot et al., 1998).
Une étude en 2016 de l’Ecole Polytechnique de Zürich confirme et complète ces informations :
La composition chimique des émissions de particules non volatiles provenant des moteurs d’avion a été étudiée à l’aide de la spectrométrie de masse […].
Les composés métalliques détectés étaient tous mélangés aux particules de suie. Les métaux les plus abondants dans les gaz d’échappement étaient le chrome, le fer, le molybdène, le sodium, le calcium et l’aluminium. Du vanadium, du baryum, du cobalt, du cuivre, du nickel, du plomb, du magnésium, du manganèse, du silicium, du titane et du zirconium ont également été détectés. Les sources potentielles prises en compte étaient le kérosène, l’huile de lubrification du moteur et l’abrasion causée par les composants d’usure du moteur. Une répartition sans ambiguïté des sources n’a pas été possible car la plupart des composés métalliques ont été détectés dans plusieurs des sources analysées. […]
Une étude réalisée par Cziczo et al. (2013), abordant les propriétés de l’INP [ndlr : Particules de nucléation de la glace] dans la haute troposphère, ont montré qu’une fraction dominante des résidus de glace collectés dans les cirrus contiennent des composés métalliques tels que le sodium, le potassium, le cuivre, le plomb et le fer. Ces composés ont également été détectés dans les émissions des avions en échantillonnant les gaz d’échappement (Agrawal et al., 2008). […]
Le baryum a été détecté dans le kérosène et dans le pétrole. Il n’est censé être présent dans aucune pièce du moteur. En passant, en raison de sa capacité à réduire les émissions de suie dans les processus de combustion (Howard et Kausch, 1980) en agissant comme noyau de nucléation de la suie, le baryum était auparavant utilisé comme additif anti-fumée dans le kérosène pour réduire l’indice de fumée.
En d’autres termes: peu importe que nous les appelions «traînées de condensation» ou «chemtrails». De même, il n’est pas très important de savoir si les particules métalliques sont là pour la géo-ingénierie, dans un autre but, ou dans aucun but. Le fait est que les cirrus artificiels produits partout par les avions contiennent effectivement une quantité non-négligeable de métaux lourds.
Pneumopathie chimique
Une fois établi que des particules de métaux lourds sont déversées sur les populations, on peut également établir que cette pollution est beaucoup plus répandue qu’elle ne l’était auparavant. Certes, on ne sait pas formellement si les avions émettent plus de métaux lourds par kilomètre parcouru qu’avant; toutefois, on sait que beaucoup plus de kilomètres sont parcourus au total, car le nombre de passagers transportés a doublé en seulement 10 ans.
La question suivante se pose donc naturellement: quels peuvent être les effets sur la santé de cette pollution accrue?
Heureusement, cette question est beaucoup moins controversée, et il n’est pas nécessaire de chercher longtemps. La présentation clinique connue sous le nom de pneumopathie chimique, ou «pneumonie chimique», peut être causée par de nombreuses substances inhalées; au premier rang d’entre elles, les particules de métaux lourds. Parmi les symptômes les plus courants: toux sèche, respiration douloureuse, maux de tête, nausées et autres symptômes grippaux.
Dans une étude datant de 2000, portant spécifiquement sur les troubles provoqués par les particules métalliques inorganiques, on lit:
Cette mise à jour met l’accent sur les maladies parenchymateuses causées par l’inhalation de métaux, notamment la maladie granulomateuse, la pneumopathie interstitielle à cellules géantes, la pneumopathie chimique et la fibrose interstitielle, entre autres.
Les caractéristiques cliniques, l’épidémiologie et la pathogenèse des troubles résultant de l’exposition à l’aluminium, au béryllium, au cadmium, au cobalt, au cuivre, au fer, au mercure et au nickel sont présentées en détail.
La pathologie résultant d’une exposition chronique aux particules d’aluminium (appelée aluminose) est étudiée en profondeur dans une autre étude. On y apprend notamment que:
Les premières manifestations cliniques de l’aluminose pulmonaire sont une dyspnée d’effort accompagnée d’une toux sèche et non productive. Selon le type et la durée de l’exposition professionnelle, les défauts ventilatoires peuvent varier considérablement, allant de restrictifs à obstructifs. Les résultats radiographiques montrant généralement des opacités nodulaires ou légèrement irrégulières sont principalement localisées dans les champs pulmonaires supérieurs, moins fréquemment dans les champs pulmonaires inférieurs, ou peuvent avoir un aspect diffus. Aux stades avancés, une fibrose pulmonaire sévère avec nid d’abeilles est survenue.
Il existe une autre affliction liée à une intoxication respiratoire par des métaux lourds appelée fièvre des fondeurs ou fièvre des poussières métalliques. Il s’agit d’une réaction grippale bien connue mais mal comprise, provoquée par l’inhalation de composés d’aluminium, de magnésium et de zinc, sous forme de fines poussières ou de fumées. Une étude de 1978 révèle ce qui suit:
La fièvre des fondeurs est une maladie aiguë de courte durée provoquée par de nombreux métaux. Les symptômes apparaissent soudainement, au bout de quatre à six heures, et comprennent des frissons, une forte fièvre, une transpiration abondante, une faiblesse et des douleurs musculaires. Certains métaux provoquent une atteinte pulmonaire comme dans ce cas. Le traitement implique des stéroïdes pour réduire les lésions des voies respiratoires, de l’oxygène pour corriger l’hypoxémie et de l’aminophylline pour traiter le bronchospasme.
Bien entendu, les concentrations de ces particules métalliques dispersées dans l’air par les avions ne sont pas comparables aux cas d’exposition professionnelle habituellement considérés dans ces études. Pourtant, cette nouvelle forme d’exposition serait hautement chronique, soutenue et ininterrompue, et se produirait sur un très long terme.
En conclusion
Malgré tout ce qui précède, une majorité de gens continuera à nier les effets néfastes des cirrus aviaticus. Et bien qu’on ne puisse effectivement pas encore formellement démontrer que de tels effets sont recherchés à dessein, il est difficile de nier qu’ils existent.
Quoi qu’il en soit, et même si on considère la théorie des «chemtrails» comme fondée, on ne sait pas précisément comment la chose est organisée, ni par quels procédés les microparticules fines sont diffusées. Est-ce un additif particulier qui est ajouté au carburant, dans certains aéroports et certains jours, comme on ajoutait du plomb à l’essence pour voitures? Ou est-ce que certains avions spéciaux sont équipés de diffuseurs et de réservoirs spéciaux? Et qu’est-ce que ces aérosols contiendraient exactement? S’agit-il de sels inoffensifs, ou de métaux lourds? Ces questions restent ouvertes; et tant que la caricature continuera à prévaloir, elles demeureront sans réponse.
En paraphrasant Schopenhauer, voici ce qu’on peut toutefois affirmer: toute vérité passe par trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Deuxièmement, elle est violemment combattue. Troisièmement, elle est acceptée comme une évidence.
En l’état, il paraît donc raisonnable d’envisager que si demain les puissants de ce monde admettent que des particules fines de métal ou d’autres substances sont effectivement diffusées dans la stratosphère depuis longtemps et à l’échelle de la planète, mais que la pratique est bien entendu bienveillante et sert à protéger le climat, alors l’humanité lèvera le nez, observera que c’est bien le cas, et décidera qu’elle l’a toujours su.
Pour aller plus loin
En France, ACSEIPICA (Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l’Information sur les Programmes d’Intervention Climatiques et Atmosphériques) a demandé en janvier la création d’une commission d’enquête parlementaire au sujet des pratiques de géo-ingénierie et des épandages de produits chimiques par voie aérienne sur le territoire français, et du danger sanitaire et environnemental que cela représente. Le site de l’association se trouve ici.
Site Ciel Voilé / Entretien avec Pierre Barnerias de Citizen Light.
En Suisse romande, le groupe Géoingénierie Suisse romande est très actif sur Telegram. Voir ici.
Au niveau international, le groupe GeoEngineering Watch fait référence dans le domaine. Leur documentaire “The Dimming” est un “must see” (à voir).
Wow, c’est vraiment intéressant. Beaucoup de ces informations sont nouvelles pour moi. Merci.
Une question cependant: se pourrait-il que ce qu’on a appelé le “covid”, et dont les symptômes ressemblent beaucoup à ceux que vous décrivez (fibrose, hypoxémie, etc.) ait été causé par une dispersion accrue de “chemtrails”, plutôt que par un quelconque virus?
C’est une hypothèse vraiment très intéressante.
Vous vous rappelez de ce qu’ils ont appelé le “vaping illness” aux Etats-Unis en 2019? Exactement les mêmes symptômes. Et il se trouve que ça a aussi affecté des gens qui ne vapotaient pas.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pneumopathie_associ%C3%A9e_au_vapotage
Et l’épidémie de “pneumonie” bizarre au nord de l’Italie en 2018, centrée autour de la ville de Brescia? Ils ont cherché pendant des mois pour savoir d’où ça venait, d’abord on a cru à une bactérie, mais finalement ça n’en était pas une. La question avait défrayé la chronique en Italie. De nouveau, mêmes symptômes: hypoxémie, fibrose pulmonaire, toux sèche, etc.
https://medicalxpress.com/news/2018-09-pneumonia-cases-health-north-italy.html
Est-ce qu’une pollution aux microparticules de métaux lourds serait le dénominateur commun de tout cela?
Merci pour cet article fouillé sur le sujet. C’est rare !
Mais il manque la définition de la théorie des chemtrails pour savoir précisément de quoi on parle.
Si l’on suit celle donnée par Chloé Frammery & Co, il s’agirait d’un complot planétaire de dissémination de produits chimiques toxiques dans l’atmosphère depuis plus d’une dizaine d’années pour nuire à une partie ou toute l’humanité.
Comme indiqué dans l’article les traces de métaux mesurés provenant de l’usure des réacteurs ou des additifs mélangés au kérosène n’entraînent pas une pollution de toxicité élevée.
Les conditions pour répondre à la définition figurant ci-dessus ne sont donc pas remplies.
A noter que les sels dispersés par l’équipe universitaire dans la baie de San Francisco dans l’article cité au début sont d’une composition tout sauf dangereuse : “sea salt particles” , des particules de sel de mer (NaCl)…