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Changement climatique: un outil politique ?

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Extraits :

Interview intégrale en bas de page.

A la fois physicien, biologiste, anthropologue et psychanalyste, Philippe Bobola a les outils pour analyser le débat climatique de manière interdisciplinaire. Dans cette interview, il met en cause une série de certitudes affichées par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC).

D’abord, critique-t-il, pourquoi a-t-on privilégié la mesure des émissions de CO2 comme cause principale de l’effet de serre, accusé de réchauffer l’atmosphère terrestre? On a selon lui négligé des facteurs plus importants, comme la vapeur d’eau, la couverture nuageuse, les océans, les taches solaires, etc. Face à une évolution historique des éléments naturels, la part humaine dans ces changements lui apparaît comme relativement mineure.

Dans ce sens, Philippe Bobola estime que l’écologie est prise en otage par la politique. Bien sûr, il n’est pas contre l’écologie, mais contre l’écologie punitive des «khmers verts». Le gaz carbonique est un élément indispensable à la verdure. Or on s’apprête à imposer des «quotas carbone» pour surveiller les gens sur la base d’un unique paramètre contestable.

Mais selon lui, la crise sanitaire a eu le mérite de faire comprendre à beaucoup de gens que les gouvernements peuvent nous mentir et nous imposer un contrôle des populations.

Cette crise, conclut-il, est un appel à retrouver des valeurs profondes et un lien spirituel avec la nature comme le pratiquent les peuples premiers. Elle nous pousse à imaginer ensemble un futur non dystopique, un monde où on découvre par exemple de nouvelles façons de voir et de soigner… bref une retrouvaille entre écologie intérieure et extérieure.

Son site : https://www.unitedusavoir.com/