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Chiffres du Covid : comment les présenter pour créer de la peur

"Cette 5e vague, c’est encore une vague d’hystérie de la peur", estime Pierre Contat. Député cantonal valaisan et municipal à Monthey, il est aussi actuaire. Spécialisé dans l’analyse des risques, il sait comment la présentation des statistiques peut influencer ou faire avaler les décisions. Et nous enfermer dans des «mesures autoritaires totalement disproportionnées». Interview.

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Pierre Contat, vous dites que les statistiques du Covid sont présentées de façon incomplètes et tendancieuses. Expliquez-vous…

Si vous parlez de 0,3% de mortalité, ce chiffre semble insignifiant. Mais si les autorités ou les médias parlent de 300 morts pour 100’000 habitants, là on fait peur. On peut donner aux mêmes statistiques un impact tout différent.

Pour vendre une assurance, je peux faire miroiter une protection contre un risque grave et le client va signer un produit cher… ou bien je l’aide à trouver l’équilibre entre un risque peu probable et une prise de responsabilité du client (par exemple une franchise) qui baissera la prime.

Et là, on a tout fait pour vendre des vaccins?

Avec le Covid, on brandit toujours une augmentation des cas «positifs», sans faire la différence entre les personnes à risques (âgées, avec cancers, diabètes, obésité, problèmes cardiaques…) et les autres. Alors qu’il faudrait cibler les premières et ne pas mettre toutes les autres dans le même panier. Mais on a pris des mesures de contrainte totalement disproportionnées avec la dangerosité réelle du virus.

Bien sûr, en mars 2020, on était pris de court, on peut comprendre les hésitations. Mais ensuite on a fait évoluer cette peur pour vendre un produit, le vaccin, en distinguant ceux qui le voulaient et ceux qui ne le voulaient pas. Le critère ne devrait pas être de savoir si vous avez eu la piqûre ou non, c’est de savoir combien on a de morts, de personnes intubées, de covid longs. Or on ne fait jamais cette analyse fine de dangerosité en incluant les autres facteurs, les comorbidités et les prédispositions.

On voit maintenant que les pays les plus vaccinés (Grande-Bretagne, Israël…) ont aussi une explosion des cas, des hospitalisés et des morts vaccinés. On donne des 3e, bientôt 4e ou 5e doses, parce qu’on sait bien que ces vaccins perdent de leur efficacité. Mais grosso modo, on en est toujours à 0,3% de mortalité… donc on n’a pas une épidémie de peste ! On le voit bien avec les chiffres des hospitalisations en Suisse l’an dernier: moins de 3% des cas graves avaient le Covid.

Vous êtes un homme de terrrain. Est-ce que le terrain dit autre chose que le labo ou les hôpitaux ?

Mon métier, c’est l’analyse des risques. Je vois beaucoup de gens. Notamment des médecins. Plusieurs me disent qu’ils ont soigné (NdR : avant que cela soit interdit il y a quelques mois) au total 500 malades du Covid qui se sont presque tous sortis d’affaire en quelques jours, grâce à des traitements simples comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine. Pourtant, les hôpitaux et les services de santé affirment que ces traitements n’ont pas démontré d’efficacité réelle. Alors ce seraient 500 coups de chance? En statistique, ça ne tient pas debout !

Vous avez le même raisonnement pour les effets négatifs des vaccins Covid…

On a récemment vu une liste de 70 sportifs décédés ou gravement handicapés après leur injection. Certains disent : «ce sont des cas isolés». C’est comme les statistiques de l’Union européenne ou des Etats-Unis (NdR : 30’000 et 18’000 morts suite à la vaccination, plusieurs millions d’effets secondaires sérieux). Les mêmes disent : « Aucune preuve de lien avec le vaccin ». Mais on ne fait presque jamais d’autopsie pour en avoir le cœur net. Pourquoi?

Ensuite, même si ces 30’000 morts n’ont peut-être pas tous été tués par le vaccins, ça fait quand même 30’000 coïncidences… et là il n’y a plus de coïncidence ! Il y a un faisceau d’indices qui devrait alerter tous les gouvernements.

Un médecin m’a envoyé ce graphique américain. On voit qu’il y a eu plus de 10’000 myocardites (infections cardiaques) déclarées en 2021 suite au vaccin Covid, alors que de 2010 à 2020, il y avait quelque dizaines ou centaines de cas annuels suite à tous les autres vaccins:

En rouge: nombre de myocardites et péricardites signalées aux autorités de surveillance des médicaments aux Etats-Unis (VAERS) jusqu’au 15 octobre 2021

Et cette «5e vague» : une hausse habituelle de refroidissements avant l’hiver ou nouvelle une flambée du coronavirus ?

Encore une fois, tout dépend de ce qu’on fait dire aux chiffres. Une vraie statistique doit déterminer quels sont les groupes à risque, les comorbidités, etc. Dès qu’on peut déterminer les cibles, on doit s’occuper des cibles… et pas se précipiter pour vacciner les enfants dès 5 ans. Cette 5e vague, c’est encore une vague d’hystérie de la peur. Je n’y crois plus. De plus en plus de gens n’ont plus confiance dans les autorités après tant de mensonges et de mesures dans tous les sens, de divisions entre vaccinés et non-vaccinés. Il y a un gros risque pour notre démocratie et notre pays.