“Le matérialisme nuit à la santé, nous avons besoin de spiritualité”

Quelles différences entre les pratiques médicales en Suisse et en France? Nexus s'entretient avec le médecin genevois Pablo Buono.

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Pablo Buono est un médecin, à Genève, qui pratique la médecine intégrative avec un accent particulier mis sur la micronutrition et le microbiote intestinal.

Étudiant à l’école de médecine de Montpellier avant de rejoindre l’Université de Genève et d’établir son cabinet en Suisse, il détaille, dans cet entretien vidéo réalisé par Nexus, les différences de pratiques médicales qu’il relève entre la France et la Suisse.

Une médecine libre davantage possible en Suisse

Pablo Buono apprécie en Suisse l’ouverture sur les médecines alternatives et l’influence des pays voisins qui offrent aux praticiens davantage de liberté dans leur approche de la santé, par comparaison avec la France:

Aujourd’hui, il existe de nombreux traitements que je ne pourrais pas appliquer en France, tels que les perfusions de vitamines, de minéraux et d’antioxydants. Ce sont des médecines qui sont très répandues dans le monde, mais qui semblent en retard ou bridées en France.

Dans sa pratique de la médecine, il vise une approche globale et holistique. Il cherche notamment à comprendre les mécanismes du vivant et n’hésite pas à piocher dans différentes disciplines (la naturopathie, l’homéopathie, la phytothérapie, la biorésonance, la luminothérapie, le jeûne…) pour s’accorder aux besoins de ses patients:

Je n’ai jamais été quelqu’un de dogmatique, j’aime bien comprendre et tout remettre en question.

La médecine moderne déshumanisée

Considérant la médecine tel un art, il juge déshonorant le comportement et les décisions de la communauté médicale pendant l’affaire Covid et dénonce une véritable prise de pouvoir de la politique sur la médecine, ainsi qu’une déshumanisation de la discipline:

La 1ère année de médecine à l’Université est faite pour sélectionner des gens endoctrinables, ceux qui sont capables d’apprendre par cœur une énorme quantité de connaissances, sans prendre le temps de comprendre ni de remettre en question ce qui est appris.

En conséquence, aujourd’hui le médecin pense de manière binaire : tel diagnostic égal tel protocole. Quelque soit le médecin que nous allons voir, nous recevons le même traitement. Ce type de médecine est facilement remplaçable par l’intelligence artificielle.

Être acteur de sa guérison

Pablo Buono accorde une grande importance à la relation patient-médecin. Selon lui, il est indispensable que la médecine soit très ouverte et centrée sur le patient. Il est tout aussi important que le patient participe activement à sa propre guérison. Il illustre son propos par l’exemple du jeûne:

Le corps a été fait pour jeûner. Lorsque nous jeûnons, nous réparons notre corps, nous le détoxifions. À des époques où le monde était mille fois moins pollué qu’aujourd’hui, nous nous soignions en jeûnant. Aujourd’hui, nous aurions d’autant plus intérêt à le faire car nous sommes exposés à une quantité de polluants sans précédent.

Il ose également aborder le sujet de la foi et de la spiritualité dans ses témoignages publics, car il est pour lui évident que la médecine et la spiritualité sont reliées:

C’est le monde matérialiste qui nous rend malade, le monde occidental nous rend malade. Donc nous avons besoin de la spiritualité, parce que nous sommes corps, âme et esprit.

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