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Arrestation musclée d’un médecin en Polynésie française

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L’affaire a fait le buzz. Un médecin traitant ses patients atteints du Covid a fait l’objet d’une interpellation avec usage de force physique. Il a été placé en garde à vue puis relâché. Le procureur déclare que l’arrestation n’est pas en lien avec ses activités médicales.

En Polynésie française, le docteur Jean-Paul Théron a été interpellé le 20 septembre dernier avec usage de la force par les gendarmes. Et ce alors que ce médecin référent du centre Manu iti de Paea soignait des patients.

A partir de là, les versions divergent.

Le Dr Théron incrimine la volonté de le faire renoncer aux traitements qu’il dispense. Il semble qu’un pharmacien hostile à cette prescription ait diffusé sur un réseau social une ordonnance établie par le Dr Théron, et que cette visibilité ait mis le feu aux poudres.

L’avocat du médecin a pris publiquement position… tout comme le procureur .Ce dernier affirme que l’interpellation du Dr Théron n’a rien à voir avec ses activités médicales.

Une affirmation qui ne convainc pas l’intéressé, comme en témoigne ce message diffusé à sa sortie de garde à vue :

Un embrouillamini qui pose question : qu’il y a-t-il de si exceptionnel avec cette maladie pour que son traitement fasse l’objet de telles polémiques et entraves à la liberté de prescrire ? La condition nécessaire à l’autorisation d’un vaccin génique expérimental pour une maladie étant qu’il n’y ait pas de traitement efficace, nombre d’observateurs ont exprimé une suspicion.

Interdictions, pressions… Des atteintes sans précédent à la liberté de prescrire

Il reste en maints endroits des médecins comme le Dr Théron, qui soignent avec les moyens du bord. Lesquels, en ce qui concerne les remèdes, sont l’ivermectine, l’hydroxychloroquine, les macrolides (une famille d’antibiotiques), ainsi que la vitamine D et le zinc.

Ils le font sous leur propre responsabilité, au titre d’une procédure dite “hors autorisation de mise sur le marché” (hors AMM). Cela signifie qu’un médicament n’est pas prescrit pour les indications (reconnues par les autorités de surveillance des médicaments) pour lesquelles son autorisation initiale avait été délivrée.

Ces cas de prescription “hors AMM” sont fréquents et pratiqués quotidiennement, par exemple dans les hôpitaux, pour une raison simple : on découvre souvent qu’une molécule est en fait efficace sur d’autres maladies que celle pour laquelle l’autorisation initiale avait été demandée. Les médecins font alors usage de cette possibilité de prescription “hors AMM” en engageant leur responsabilité.

Interdictions, pressions et autres entraves faites aux médecins en ce qui concerne le traitement du Covid sont sans précédent. Nombre de juristes soulignent qu’elle porte atteinte à la liberté de prescrire. Après avoir “réservé” l’hydroxychloroquine aux hôpitaux au printemps 2020, les autorités multiplient maintenant les intimidations et même les menaces. Nous en avions relevé un exemple dans le canton de Genève.

  • Article et vidéos sur France.info Polynésie : cliquer ici.
  • Article “Une garde à vue “en aucun cas liée à des faits en rapport avec son activité de médecin” donnant le point de vue du procureur : cliquer ici.

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