Depuis la crise du Covid, le directeur de l’OMS déclare de manière catégorique qu’il y aura bientôt une prochaine pandémie, et le prophétique Bill Gates a répété à plusieurs reprises que “la suivante sera d’origine terroriste”.
À l’ONU aussi, le sujet de l’acquisition d’armes biologiques de destruction massive par des terroristes est au centre des débats. La situation géopolitique actuelle ayant de quoi raviver ces craintes, dans quelle mesure ces menaces sont-elles réelles ?
Après avoir mené un entretien avec le Dr Heiko Schöning, pour qui l’industrie pharmaceutique et la CIA préparent une prochaine urgence sanitaire qui serait d’origine terroriste et bactérienne, nous avons recueilli les réactions du Professeur Martin Zizi, un expert mondial en matière de bioterrorisme.
PROPOS RECUEILLIS PAR SENTA DEPUYDT POUR COVIDHUB
Senta Depuydt : Professeur Martin Zizi, vous avez un parcours assez extraordinaire qui vous a mené de la Belgique aux États-Unis et aux quatre coins du monde. On vous retrouve à la fois dans des fonctions civiles académiques et commerciales, mais aussi dans le domaine des renseignements militaires. Votre parcours vous a spécialisé en physiologie moléculaire, en biophysique, en santé publique et en bioéthique et vous êtes aussi le fondateur d’une entreprise de Neurotech en Californie. Et surtout, vous êtes aussi un ancien expert auprès du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question des armes de destruction biologique. C’est un privilège de s’entretenir avec quelqu’un qui a une telle expérience.
Martin Zizi : Merci. Je suis heureux de répondre à vos questions, car c’est vraiment un domaine à l’intersection de nombreuses compétences et le sujet des armes biologiques est l’un des sujets les plus brûlants en ce moment. C’est en filigrane de beaucoup d’événements actuels et malheureusement la plupart en parlent sans rien y connaître, Bill Gates en premier lieu. J’ai conseillé le ministère de la Défense en Belgique, j’ai travaillé dans divers groupes au sein de l’OTAN et j’ai longtemps été impliqué dans l’UNSCOM, la fameuse commission du Conseil de Sécurité de l’ONU qui travaillait sur la question des armes de destruction massive, afin de désarmer l’Irak.
D’après vous quels sont les risques réels d’utilisation d’armes biologiques ?
Avant de vous répondre dans les détails, il faut comprendre de quoi on parle et quels sont les enjeux qui sont liés à cette question. Peu de gens savent que le premier traité sur les armements biologiques remonte à 1918. Après la Première Guerre mondiale, durant laquelle on avait utilisé du gaz dans les tranchées, les instituts scientifiques de l’époque, comme Pasteur en France et Robert Koch en Allemagne, et les politiques ont commencé à s’interroger sur la possibilité d’armes biologiques. C’était notamment dû au fait que beaucoup de soldats étaient tombés malades à cause des mauvaises conditions de vie et d’hygiène dans les tranchées.
Donc au sortir de la guerre, les grandes nations se sont réunies et en ont discuté. Et elles ont fini par rédiger un accord de deux pages en 1925, le protocole de Genève interdisant les gaz asphyxiants et les moyens bactériologiques. Malheureusement, il n’est jamais entré en vigueur. Il a finalement fallu attendre 1972 pour avoir une nouvelle Convention sur la question. Mais, le problème majeur de ce traité – calqué sur les traités analogues qui concernent le contrôle d’activités nucléaires et chimiques, c’est qu’il ne prévoit pas les moyens d’imposer son application. Les travaux n’ont pas pu aboutir complètement : pour le nucléaire, il y avait l’AIEA, pour le chimique, il y avait l’OPCW, deux agences internationales de contrôles qui fonctionnent, mais pour le biologique il n’y a pas d’agences et il n’y que peu de possibilités de contrôle.
Winston Churchill autorisa l’utilisation de 50 000 obus remplis de gaz chimique contre les Bolcheviks
Quelles sont les failles de ce traité sur les armes de destruction massive ?
Les différents traités portent sur les armes ‘CBRN’, soit Chimiques, Biologiques, Radiologiques et Nucléaires. Pour le nucléaire, le contrôle n’est pas trop compliqué. Développer une arme nucléaire exige toute une infrastructure et cela laisse des traces. On peut suivre par satellite un matériel radioactif à la trace. Sur un échantillon de matériel fissile, avec des analyses fines, on peut même identifier le réacteur qui l’a produit, car cela laisse des empreintes spécifiques.
Idem pour les armes chimiques. Les gaz de combat, le Sarin, le VX, les Novichoks ou autres ont des précurseurs spécifiques qui ne servent qu’à cela. Donc le monitoring international de la circulation de ces précurseurs chimiques peut donner une idée de l’intention quant à leur utilisation. Cela laisse aussi des résidus qui sont facilement repérables.
Par contre, pour le domaine de la biologie, et surtout de la biologie moléculaire, c’est beaucoup plus compliqué. En biologie, tout est ‘à usage double’. Ce sont les mêmes tubes à essai, les mêmes centrifugeuses, les mêmes sondes géniques, produits chimiques ou enzymes de restriction, les mêmes protocoles que l’on utilise pour fabriquer des médicaments et réaliser des analyses médicales que pour développer des armes biologiques ou géniques. Dans la pratique, vérifier que personne ne met au point ce type d’armes est donc beaucoup plus difficile, voire impossible.
Les experts ont pourtant mis au point un protocole nommé Verex qui consistait à vérifier si les activités des laboratoires sont menées à bon escient. J’ai travaillé des années avec le groupe VEREX. Nous avons longtemps essayé de proposer un texte de base pour la mise en œuvre de ces protocoles de vérification. Il s’agissait d’audits, de vérifications des listes d’import-export ou du marquage (tagging) de certains produits. Mais les États l’ont toujours refusé.
Quand j’ai intégré ces travaux à Genève, au milieu des années 90, après avoir travaillé au sein des départements de recherche de la défense américaine (Walter Reed Institute of Research, DARPA), mon prédécesseur pour la Belgique me l’avait clairement expliqué. Dès que l’on proposait un texte pour aboutir à un accord, cela bloquait. Soit on était face à des gouvernements hostiles aux vérifications, par exemple la Chine, soit on était bloqué par l’industrie. Et, là c’est principalement la triade, États-Unis, Europe occidentale et Japon, qui s’y opposait, parce que ces pays estimaient que cela nuisait à leur dominance industrielle et à la propriété intellectuelle de leurs innovations. C’était donc une forme de protectionnisme économique manifeste. En fait, de 1971 à 1998, on a dépensé beaucoup d’argent pour réunir des gens à Genève. Ils étaient fiers de travailler pour le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, mais en réalité, les États n’avaient pas la volonté politique réelle de faire quelque chose.
C’est avec la guerre en Irak que les choses ont bougé. J’ai beaucoup travaillé sur le dossier irakien. J’ai même participé au rapport final de la commission UNSCOM, car je fus le dernier “Bioweapon Inspector”, mais comme je l’ai dit, les négociations ont échoué. Après cela, nous avons tenté de tirer les leçons de cet échec et nous avons contribué à la création de l’UNMOVIC.
À partir de ce moment, les États devaient signaler leurs laboratoires de recherche militaire et signaler la nature des projets. Mon propre laboratoire était contrôlé tous les deux ans, parce que je travaillais à la fois dans le militaire et le civil, on contrôlait systématiquement ce que je faisais. Alors nous avons proposé qu’on établisse des audits de routine des laboratoires avec, en cas d’activité suspecte, la possibilité de mener des ‘inspections surprises’. Il y avait aussi la nécessité de former les agents d’inspection, pas seulement à la biologie et à l’audit, mais aussi à la manière de mener les enquêtes en tenant compte des aspects culturels du pays. Il est très important d’établir un rapport de confiance et de respect avec les autochtones dans ce genre d’investigation. C’est un peu comme le travail d’un psy, d’un prêtre ou d’un inspecteur de police.
C’est Bush Jr. qui a fait capoter tout le processus. Il a lancé l’UNMOVIC en Irak, alors qu’il n’y avait plus d’armes de destruction massive et ensuite il a conclu que les agences de l’ONU ne servaient à rien, puisqu’elles n’avaient rien trouvé et que cela ne lui permettait plus de justifier l’agression américaine.
En somme, il est quasi impossible de vérifier si quelqu’un développe une arme biologique de destruction massive ?
C’est ça ! Il y a une raison supplémentaire à cela. C’est l’article 10 du traité de 1972, parce qu’il ouvre la porte aux abus via le rôle joué par les entreprises. En substance, l’article dit que la Convention sera appliquée de façon à éviter toute entrave au développement économique ou technique des Etats dans le domaine des activités bactériologiques (biologiques) pacifiques, y compris l’échange international d’agents bactériologiques (biologiques) et de toxines. Mais, vu les vétos industriels, ce fut le point de friction entre les États non-alignés (comme l’Inde et Cuba), les BRICS et les occidentaux. Cela déforçait la Convention au profit d’intérêts commerciaux, chacun campant sur ses positions.
Il y a un double phénomène, assez pervers qui s’est installé. D’un côté, l’industrie pharmaceutique et les Biotechs font tout pour bloquer l’accès à leur technologie et protéger leurs profits. De l’autre, ces industries exploitent ces dispositions laxistes pour faire leurs recherches et tester leurs produits en catimini dans les pays en voie de développement. Savez-vous que Gilead a d’abord testé le Remdesivir en Chine ? Comme les chinois ont trouvé que le médicament ne passait pas les tests, Gilead l’a repris en disant qu’ils allaient refaire les essais en occident, selon les “Good Manufacturing Practices”. En l’occurrence, on a vu que c’était plutôt du coloriage que la mise en oeuvre des règles de “bonnes pratiques de fabrication”. Et c’est la même chose avec quantité de vaccins et de médicaments qui sont testés en Inde ou en Afrique. L’absence de règles ou de leur application permet à ces firmes de tester des produits potentiellement dangereux via des pratiques sans éthique ou illégales, interdites en Europe ou aux États-Unis, tout cela pour une fraction du coût.
Donc, avec le problème que pratiquement toute la recherche peut être à usage double, on peut aller à Wuhan avec des fonds qui viennent de l’Allemagne, des États-Unis ou de la France, travailler pendant 10 ans sur un projet de Pfizer et ensuite accuser la Chine de s’être livrée à des recherches illicites. C’est ça le problème de l’article 10. La firme va là-bas parce qu’il y a moins de contrôle et que c’est moins cher. Les Chinois observent et copient la technologie, s’ils ne collaborent pas directement aux recherches. Et après, on les accuse d’avoir mis au point une arme biologique. C’est un peu facile, non ? Pourtant, c’est le discours que beaucoup de politiques et d’experts de plateaux tiennent ici aux États-Unis. En attendant, la Chine a effectivement acquis les derniers développements en biotechnologie pour les développements militaires. Donc, le transfert de technologie que l’industrie voulait à tout prix éviter, elle a fini par le réaliser sous prétexte d’économie budgétaire.
Est-ce que la thèse de l’arme biologique terroriste tient la route ?
En théorie n’importe quel biologiste a des capacités de destruction massive dans son laboratoire. Un peu comme n’importe quel informaticien doué peut hacker les plus gros systèmes à partir d’un ordinateur dans son garage. Donc oui, l’individu est maintenant doté d’un pouvoir qui jusqu’ici était réservé aux États.
Mais, ce n’est pas parce que l’on joue avec des gènes que l’on sait fabriquer une arme. Disons que mettre une arme au point dans un labo, c’est faisable. Mais l’utiliser, la rendre opérationnelle ? … Il y a sans doute moins de 50 personnes sur cette planète qui en sont capables. J’en fais partie. Le mot-clé ici, c’est la biophysique. Par exemple un obus rempli de bacilles de la peste ou de l’anthrax ne va jamais marcher, parce que quand il explose, ça tue les germes. Tout est une question d’équilibres subtils entre différentes disciplines : la biologie, la technologie et la physique.
La preuve que c’est difficile, c’est que jusqu’à présent toutes les tentatives terroristes ont raté. Par exemple, la secte japonaise Aum Shinrikyo – avant ses deux attentats au gaz Sarin dans le métro de Tokyo – avait diffusé des agents biologiques comme l’anthrax sous forme d’aérosols au départ de tours de bureau, mais cela ne tua personne. Même chose pour les lettres à l’anthrax à la suite du 11 septembre. Cela tuerait – sans traitement aux antibiotiques – quelques personnes, mais pas plus. Il y a une vingtaine d’années, les Américains ont fait un rapport dans lequel ils avaient répertorié toutes les attaques ou les incidents biologiques aux USA durant la décennie. Il y en avait plus ou moins 140, mais presque aucun n’a été mortel. Par exemple l’anthrax naturel, si on le disperse, eh bien il tue les moutons mais pas les hommes parce que le bacille est trop gros pour nous. Il y a un risque professionnel pour les équarrisseurs ou les agriculteurs, mais c’est tout. L’anthrax militarisé (lyophilisé et traité pour rester à l’état de particules isolées) est dangereux pour les poumons, car il les pénètre profondément (jusqu’à 70%), jusqu’aux alvéoles. Mais on peut le soigner avec de la simple pénicilline ou de la ciprofloxacine, deux antibiotiques de base. Donc, ce n’est pas mortel. En revanche, il n’est pas surprenant que tant de gens soient morts du sars-cov-2 après la déclaration de la pandémie : on a laissé le virus évoluer vers des septicémies profondes avec destruction des alvéoles pulmonaires, en l’absence de prise en charge médicale rapide.
Donc la capacité d’attentats bioterroristes est assez limitée, mais il est tout à fait possible de fabriquer des armes biologiques qui sont bien plus subtiles que cela. L‘Iran a un programme d’armes biologiques. Ils ont fait des expériences avec des toxines de germes assez communs comme celui du choléra. On prend un gène du choléra et on le clone dans un germe humain du microbiome, par exemple l’Escherichia coli, avec lequel nous vivons en symbiose. De cette manière, si les gens tombent malades, on va identifier les symptômes et chercher le choléra, mais on ne le trouvera pas. À la place on verra des e. coli et on s’écriera : “horreur à présent il y a des e. coli tueuses. C’est bizarre, les germes mutent”. Mais à moins que l’on ne pense à chercher une manipulation génétique, on va croire que c’est naturel, car même les PCR indiqueront un germe E. coli. Ça, c’est l’exemple d’une arme biologique silencieuse. Utiliser des organismes qui sont symbiotiques de l’humain, avec lesquels il vit en harmonie, et les rendre dangereux. Et ça, ça peut faire de la casse.
Cela dit, je ne pense pas qu’il y ait une grande probabilité que l’on développe de telles armes, parce que c’est quelque chose dont on peut tout de même retracer l’origine par séquençage. Or, si l’on parvient à prouver qu’un État développe une arme biologique, politiquement, c’est très grave. Cela ouvre la possibilité d’une riposte avec d’autres armes équivalentes, chimiques ou nucléaires. C’est pour cela que je suis effrayé, lorsque les gens peu ou mal informés, utilisent les termes “armes biologiques” dans la presse ou en politique, surtout si cela vient d’autres scientifiques. Ils ne comprennent pas les implications que cela peut avoir.
Alors, quel est le vrai danger ?
Il y a encore une troisième possibilité. C’est celle où l’on n’attaque pas directement les hommes, mais où l’on s’en prend au bétail et aux aliments. Moi, en tant que spécialiste, c’est cela qui me fait vraiment peur. Car certains pathogènes comme la rouille du blé peuvent anéantir quasi 90% de nos récoltes. Prenons un exemple avec le riz qui nourrit la moitié de planète et imaginons que l’on en fasse des variétés de type Terminator, comme ce qu’a essayé Monsanto avec ses semences. Aujourd’hui on sait faire énormément de manipulations de ce type. On peut par exemple fourguer des stocks de semences OGM à tout le monde et puis fabriquer un pesticide ou une autre molécule qui va activer ou réprimer un gène qui va tuer la plante ou la stériliser. Et on peut ventiler ces effets dans le temps et engranger plusieurs fois des bénéfices. On arrive donc à faire un maximum de dégâts, on échappe à la sanction car on agit sous le radar, et on se remplit les poches. Officiellement, on sera dans un cas non militarisé, mais cela pourrait très bien être une méthode pour tuer des millions de gens. C’est machiavélique, mais c’est ça le lien entre l’industrie et l’armement biologique. Il ne faut pas imaginer un truc qui va tuer les gens aux coins de la rue. Ça c’est une idiotie !
Je vois que vous faites allusion au Covid. Faut-il craindre des virus pandémiques, comme le dit Bill Gates ?
Non, pas du tout. D’autant plus que le virus n’est pas une arme ! Moi je n’ai jamais dit cela, il faut stopper ces balivernes. Il y a de vrais risques et de vrais développements militaires autour de cette affaire, mais le danger ce n’est pas le sars-cov-2.
D’abord, il est assez certain que le virus naturel Sars-2 circulait déjà largement sur la planète au printemps 2019. On l’a vu au Brésil, en Europe, en Thaïlande et en Angleterre par des tests PCR effectués dans les eaux usées. J’ai relu tous ces papiers, ils sont de très grande qualité scientifique. On l’a aussi vu dans certaines sérologies chez des malades, donc on a la preuve qu’un virus circulait déjà partout. Et à côté de cela, il y avait aussi les recherches de gain de fonction avec Ralph Baric et le laboratoire de Wuhan. On pourrait imaginer qu’ils ont modifié la séquence du virus naturel… Pour l’instant je n’en ai pas la preuve, mais c’est possible. L’important, c’est de comprendre que durant tout ce temps, il n’y pas eu de morts. Tout simplement, parce que les services médicaux ont fonctionné. Cela n’a commencé que lorsque l’on a déclaré la pandémie et que l’on a interdit de soigner les gens. C’est comme avec la grippe : les patients chez qui cela évolue vers une septicémie, il faut les traiter. Je le dis clairement : “les gens ne sont pas morts d’un virus, mais d’une décision politique”.
Ensuite, de manière générale, il n’y pas de raison de craindre une pandémie virale. Soit on est face à un agent pathogène vraiment dangereux, mais alors il tue ses hôtes tout de suite et ne se répand pas facilement. Soit on est dans le cas contraire, où il y a un agent très contagieux, mais relativement bénin. Tous les épidémiologistes le savent. Donc par définition, le virus est une mauvaise arme.
Et le vaccin ?
Si le virus n’est pas une arme, le vaccin, lui, se “comporte comme” une arme. Ce qui est vraiment dangereux aujourd’hui dans ce vaccin, c’est la plateforme à ARN messager. Cette technologie ARN, elle a quelques bonnes utilisations. Par exemple dans certains cancers comme les mélanomes, on fait de la biologie moléculaire de précision, ciblée vers la tumeur du patient. On peut aussi faire un tel ciblage cellulaire précis par électroporation in vivo. Ça marche bien, mais ici on injecte de l’ARN dans le muscle. Ce n’est pas une cellule immunitaire, il n’est pas immuno-compétent. Il ne va pas donner d’ordres aux globules blancs pour attaquer des cellules. En revanche, cela crée une attaque auto-immune accélérée vu la production de protéines virales qui se retrouvent sur la membrane des cellules musculaires et qui sont exposées aux globules blancs.
On voit les conséquences avec la myocardite vaccinale. Ce n’est pas comme la myocardite virale, où généralement on s’en sort assez bien, car c’est juste une inflammation. La myocardite suite au vaccin est auto-immune et donc chronique, elle le sera à vie. Au plus on va utiliser le muscle cardiaque, au plus on sera en danger. On l’a vu chez les sportifs. Et le pronostic au bout de 10 ans, c’est un tiers de greffés et un tiers de morts… Avec un risque qui augmente de 10 ou même 20 fois selon l’âge et le sexe, c’est inadmissible. Pour les médicaments, dès que le risque augmente par deux, ils sont retirés du marché.
Il faut absolument arrêter cette plateforme ARN. Pas seulement dans les vaccins, mais dans toutes les autres formulations que l’on prépare. Parce que c’est une technologie que l’on ne contrôle pas et on va voir les mêmes effets secondaires se reproduire. Aujourd’hui, c’est un peu mon combat.
Finalement, si je comprends bien, il y a plus à craindre de certains types de nourriture et de médicaments que de virus et d’attaques terroristes ?
Vous avez bien compris…
Disons que c’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Cela permet au moins de ne pas se laisser raconter n’importe quoi sur des questions aussi essentielles, surtout lorsque ces notions sont instrumentalisées pour imposer un agenda de contrôle. À présent, je souhaite connaître votre opinion sur ce qui s’est passé en Chine. Et surtout, j’aimerais beaucoup approfondir les raisons pour lesquelles la menace bioterroriste pourrait plutôt venir de l’industrie.
Certainement ! Ce sont des informations capitales qui doivent être diffusées et discutées de la manière la plus large. Je vous en parlerai plus en détails lors d’un prochain entretien.
Parfait ! Merci pour ces premiers éclairages et à très bientôt.