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Après celui des vaccins, Pfizer vise le marché des traitements précoces

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Les essais cliniques pour un futur anti-viral oral sont entrés en phase 2, selon un communiqué de la firme daté du 1er septembre. Pfizer estime qu’il existe actuellement un vide sur les traitements précoces, que son médicament a le potentiel de remplir.

C’est en tout cas ce que soutient le communiqué de la firme dans sa conclusion : “En cas de succès, le PF-07321332/ritonavir a le potentiel de remplir un besoin médical important pour le moment sans réponse, en fournissant aux patients un nouvelle thérapie orale qui pourrait être prescrite aux premiers signes d’infection, sans requérir d’hospitalisation.”

Cette affirmation a pour le moins – dirons-nous sobrement – de quoi interroger.

Depuis des mois en effet, nombreux sont les témoignages et essais cliniques de terrain qui montrent des résultats prometteurs de traitements précoces articulés autour de molécules existantes, sûres et bon marché, dont l’ivermectine. Jusqu’ici, ces traitements ont pourtant souvent été balayés d’un revers de main par les autorirés sanitaires et les médias.

Le lancement d’un programme d’essais cliniques autour du nouveau médicament avait été annoncé en avril dernier par Pfizer. La nouveauté est donc l’entrée dans la 2e étape (sur 3) desdits essais.

Cet essai spécifique concerne des patients non-hospitalisés symptomatiques, qui ne sont PAS à risque de développer une forme grave du Covid-19. L’essai clinique randomisé en double aveugle impliquera quelque 1140 participants. Toutes les 12 heures durant 5 jours, ceux-ci recevront donc soit le traitement – pour le moment baptisé PF-07321332/ritonavir – soit un placebo.

Le produit est un inhibiteur de la protéase, conçu pour bloquer l’activité de l’enzyme protéase principale dont le coronavirus a besoin pour se répliquer, explique le communiqué. Un autre essai parallèle, démarré en juillet, s’adresse lui aux patients présentant des risques de forme grave.

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