Sorti fin 2023, l’ouvrage d’Hélène Banoun « La science face au pouvoir, ce que révèle la crise Covid-19 sur la biopolitique du 21e siècle » (éd. Talma) propose une réponse scientifique claire et rigoureuse face aux décisions et au discours politico-scientifique des gouvernements concernant la crise Covid-19.
Ce livre retrace la chronologie avant-pendant-après la crise Covid en faisant une révision de toutes les étapes clés qui ont mené à la manipulation des populations, sous-couvert d’arguments scientifiques et sanitaires trompeurs. Hélène Banoun revient notamment sur la genèse biopolitique de la crise sanitaire et sur la vaccination de masse aux effets désastreux. Elle traite de presque toutes les questions cruciales en lien avec cette crise :
- L’origine artificielle du virus SARS-CoV-2
- Le danger des expériences sur les gains de fonction (qui induit la manipulation des virus en laboratoire) et leur responsabilité dans la création d’épidémies artificielles
- Le manque de crédibilité des revues scientifiques reconnues
- La folie qui s’est emparée des tests en prenant en compte les « cas » et non les malades
- La complexité de l’immunité et la raison pour laquelle elle ne devrait pas être évaluée selon le taux d’anticorps produit par l’organisme
- Le danger que représentent ces vaccins ARN messager
- L’ampleur des effets indésirables graves de la vaccination
- Le « vaccine shedding »
- La baisse historique de la natalité
- Les prochaines « pandémies » possibles
- Les motivations biopolitiques des institutions au pouvoir dans la gestion de cette crise et dans l’imposition de la vaccination
- …
Un livre scientifique à destination des non-scientifiques
L’ouvrage rassemble une grande quantité d’articles publiés par Hélène Banoun dans des revues spécialisées indépendantes et les travaux de certains de ses confrères scientifiques qui vont à contre-courant du narratif officiel.
Ce qui m’a convaincue d’en faire un livre, c’est qu’avec la censure exercée sur internet, les publications numériques disparaissent. À plusieurs reprises, j’avais écrit des articles sur LinkedIn, et j’ai été virée de la plateforme en mai 2021. Un livre ne présente pas ce risque là. Je me dis peut-être qu’un livre pourra servir aux historiens du futur.
Écrit en collaboration avec la journaliste Pryska Ducoeurjoly, cet ouvrage rend abordable au public non-scientifique une quantité d’informations et de travaux qui restent trop souvent entre les mains d’experts. Il se distingue par son sérieux et peut offrir des arguments très solides pour ouvrir les yeux de ceux qui croient encore à la doxa scientifique ou soutenir le débat de ceux qu’on étiquette trop souvent comme complotistes.
Remise en question des dogmes
Hélène Banoun fait partie des chercheurs indépendants qui résistent aux dogmes du pseudo-consensus scientifique fabriqué par les acteurs de cette guerre biopolitique.
Biologiste, docteur ès sciences pharmaceutiques, elle a commencé à travailler dans la recherche scientifique en 1979. Cela fait presque cinquante ans qu’elle réfléchit et remet en question les dogmes qui se placent trop souvent en marge de nos consciences et emprisonnent la réflexion scientifique. Une réflexion qui s’est intensifiée depuis quatre ans !
Hélène Banoun s’est engagée dans l’information scientifique en 2017. C’est à cette époque, avec l’annonce de l’obligation des onze vaccins pour les nourrissons en France, qu’elle réalise qu’absolument rien n’est enseigné sur les vaccins dans les formations scientifiques et médicales.
Dans la formation scientifique, le vaccin est abordé comme une évidence sans aucune remise en question par personne, bien qu’aucun enseignement ne soit donné sur le sujet. Moi-même comme tous les autres, je n’avais aucun problème pour accepter les vaccins. Ce n’était même pas un sujet à discuter. En 2017, des gens critiquaient l’obligation des onze vaccins pour les bébés, je me suis intéressée à ce sujet et c’est là que j’ai réalisé que je ne savais rien sur les vaccins.
Un appel au réveil des scientifiques
Hélène Banoun a commencé à prendre la parole publiquement en 2019 à travers la publication d’un article sur le vaccin contre la rougeole dans la revue l’Aimsib, une association d’information médicale 100% indépendante.
Suite à cette publication, j’ai été attaquée de manière incroyable par Big Pharma, parce que je remettais en question le fer de lance de la vaccination que représente le vaccin contre la rougeole. Lorsque la crise Covid est arrivée, j’ai continué sur ma lancée de publications et j’ai observé une augmentation de la censure, du piratage de mon ordinateur, des intimidations…
Ainsi le livre « La science face au pouvoir » invite aussi au réveil, au courage et à la prise de responsabilité des scientifiques. L’auteure constate le peu de scientifiques qui se sont « réveillés » pendant cette crise, ou qui ont osé prendre la parole publiquement…
Parce que finalement les scientifiques possèdent une indépendance, mais ils ont peur de perdre des subventions ou de plomber leur carrière.
Parmi les scientifiques qui adhèrent à la doxa, elle observe ce phénomène de double-pensée décrit dans le roman 1984 de George Orwell :
Ils savent, mais ils oublient qu’ils savent. Cette capacité à maintenir deux croyances contradictoires simultanément dans l’esprit des gens semble être une des clés de réussite de ceux qui détiennent le biopouvoir.
La biopolitique, fil rouge du livre
Hélène Banoun développe la notion de biopolitique, comme un fil rouge qui relie tous les points marquants de la crise Covid et apporte une cohérence d’ensemble au livre :
Au fur et à mesure de mes travaux, j’ai compris que l’irrationalité apparente de la gestion de la crise pouvait finalement s’expliquer par le concept de « biopolitique », une notion théorisée par le philosophe Michel Foucault pour expliquer comment le pouvoir s’exerce sur les populations humaines et plus seulement dans le cadre des territoires étatiques, mais au niveau global.
La biopolitique concerne le contrôle des populations dans de nombreux domaines, celui de la santé bien sûr, mais aussi l’identité numérique, le climat… Hélène Banoun dénonce notamment le détournement et l’utilisation frauduleuse de la science faite par la biopolitique à des fins de profits et de pouvoir.
Avec la pandémie Covid-19, le monde est brutalement entré dans l’ère du « biopouvoir », prétendant s’appuyer sur des « vérités » scientifiques pour imposer des mesures liberticides et totalitaires. Quand tout débat est censuré, toute critique discréditée, voire pénalisée et ostracisée, peut-on encore parler de « science » ?
Le biopouvoir est exercé aujourd’hui par une alliance des gouvernements et des agences de santé avec la grande industrie. Les autorités officielles agissent en collaboration avec des organisations non gouvernementales puissantes pour museler et discréditer toute critique de la biopolitique et l’assimiler au complotisme le plus ridicule.
Savoir c’est pouvoir
Au-delà de ce livre, la volonté de son auteure est d’aider le public à comprendre le problème biopolitique afin d’anticiper l’avenir.
Bien que l’épisode Covid-19 semble appartenir au passé, tout indique que le combat est loin d’être terminé face aux crises sanitaires.
L’OMS et l’Alliance Gavi, conscientes que la Covid-19 n’est ni la première ni la dernière maladie pandémique à dévaster le monde, appellent à une préparation accrue. Elles encouragent les scientifiques à accélérer la fabrication de vaccins, avec l’objectif ambitieux de les rendre disponibles en cent jours pour la prochaine pandémie. L’OMS et le Gavi dressent une liste des agents pathogènes susceptibles d’émerger. Parmi eux figurent la fièvre de la vallée du Rift, les hantavirus, divers coronavirus, la fièvre hémorragique du Congo, la fièvre de Lassa, Marburg, la fièvre jaune, les grippes H5N1 et H7N9, le Chikungunya, Ebola et Nipah.
La crise Covid-19 a ouvert la boîte de Pandore dans la déréglementation des vaccins et médicaments : en France, depuis le mois de septembre 2023, un médicament préventif est injecté à tous les nouveau-nés dès la maternité sans avoir été suffisamment testé sur cette tranche d’âge alors que les essais cliniques sur des bébés plus âgés montrent une toxicité certaine et un manque d’efficacité évident (il s’agit du Beyfortus contre le virus de la bronchiolite).
Selon les mots d’Hélène Banoun « Savoir c’est pouvoir », c’est à dire qu’il faut nous donner les moyens de comprendre pour anticiper les crises futures.