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Anneke Lucas lâche enfin les noms au sommet de son réseau

L'image d'un système de chantage pédocriminel au service d'une "élite internationale" se précise.

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Article de Senta Depuydt d’Essentiel News. Doublage de la vidéo en français par Jeanne Traduction.

Avec près d’1, 3 million de vues en huit jours, les révélations de la belge Anneke Lucas sur la chaîne américaine YouTube PBD, sont de nature à créer une véritable onde de choc de part et d’autre de l’Atlantique. Devant la description des méthodes employées pour maintenir au pouvoir un réseau mondial “d’intouchables”, le chroniqueur s’est empressé de prendre ses distances:

Je ne crois pas que tout le monde soit coupable. Tout le monde est innocent jusqu’à ce que l’on prouve sa culpabilité. En revanche, je vous invite à investiguer les noms qu’elle balance”.

Le ton de cette interview est particulièrement intense, notamment face aux tentatives de récupération politique du journaliste, qu’Anneke Lucas parvient à éviter… tout en suggérant qu’il y a encore bien plus à dire. Car en travaillant depuis des années avec d’autres survivantes, elle déclare sans hésiter que:

Toutes vos icônes tombent l’une après l’autre. Cela va au-delà de ce que les gens peuvent imaginer”.

De VDB à Rothschild

Mise sous pression intense par le chroniqueur Patrick Bet-David, Anneke Lucas a finalement lâché des noms “plus lourds” que ceux auxquels l’interviewer s’attendait: les milliardaires David Rockefeller et Evelyn de Rothschild et des figures politiques comme Pierre Trudeau, l’ancien premier ministre du Canada, Paul Vanden Boeynants, alias VDB, l’ancien premier ministre belge, ou encore les participants à la réunion Bilderberg qui s’est tenue en Belgique en 1972, et durant laquelle elle a été “offerte” aux convives, à l’âge de 10 ans.

Cette “élite” qu’elle dénonce peu à peu comprend des banquiers, des politiques, des philanthropes, des aristocrates, des gangsters, des stars de cinéma ou de la chanson.

Son témoignage permet ainsi d’appréhender la pédocriminalité en réseau comme un élément constitutif d’un pouvoir mondial occulte qui contrôle les différents domaines de la société par la pratique de la violence sexuelle, de l’humiliation, la peur, le chantage et parfois même des sacrifices humains.

La pédocriminalité comme méthode d’exploitation plurielle

Ces derniers temps, les preuves de l’existence de divers réseaux d’influence mafieux basés sur la pédocriminalité se multiplient. Et cela touche tous les domaines et toutes les classes sociales.

L’affaire récente du célèbre rappeur et producteur Puff Daddy ou ‘Diddy’ montre par exemple que toute l’industrie de la musique et du ‘star system’ d’Hollywood fonctionne comme une véritable organisation mafieuse.

Les producteurs qui repèrent des jeunes talents les soumettent à des abus sexuels afin qu’ils signent des contrats abusifs où ils sont exploités et soumis en permanence aux caprices de l’industrie. Or, si le concept de “la promotion canapé” est vieux comme le monde, le fait qu’il s’agisse d’une méthode d’exploitation appliquée de manière systématique et à des mineurs est encore trop méconnu.

Mais surtout, cela va bien plus loin: promotion et vente de drogues et d’armes, dossiers de chantage politique, blanchiment d’argent et même trafic d’êtres humains ou meurtres des insoumis. Voilà “le deal” que de nombreux jeunes talent sont forcés d’accepter pour être une star.

Diddy et le chanteur Justin Bieber, encore adolescent, dans un geste d’emprise typique

“Protégé par le système” durant des décennies, l’infâme Diddy est aujourd’hui accusé de tous ces types de crimes par plus de 120 personnes. Les éléments de son procès et les dizaines de vidéos et témoignages qui sortent quotidiennement sur le net (anciens gardes du corps, anciens partenaires, rivaux, etc.) exposent ses liens étroits avec le monde politique, le monde des affaires, le monde judiciaire, les stars de la télévision et du cinéma.

Des noms aussi populaires que Léonardo di Caprio, Will Smith, Oprah Winfrey, les Clinton, Barak Obama, sont cités aujourd’hui par de nombreux témoins, rien que dans “son” affaire. Le chanteur Justin Bieber est fréquemment cité comme une de leurs jeunes victimes.

Epstein, “bien plus que ce que l’on dit”

Anneke Lucas, qui recueille les confidences des survivants des réseaux depuis longtemps, explique que ceux-ci s’entrecroisent et servent à contrôler tout type de business. Elle évoque notamment l’affaire Epstein, qui est bien plus qu’une histoire où des adolescentes sont forcées d’avoir des relations sexuelles avec un riche dépravé.

Le réseau Epstein est avant tout un business de chantage et de blanchiment de très haut niveau à partir de l’exploitation de jeunes enfants. Et ce réseau est piloté par les services secrets américains et israéliens pour servir les intérêts des financiers et des mafieux qui ont infiltré ces gouvernements.

Donald et Melania Trump, Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell

“La liste Epstein” contient des “gros noms” que l’on ne voit jamais comparaître: des anciens présidents des Etats-Unis et leur famille, les dirigeants de grandes banques, des membres de familles royales européennes, des milliardaires, des stars, etc. On parle par exemple des Clinton, Obama, de Bill Gates, du prince Andrew, de Jamie Dimon, le patron de la banque JP Morgan, des stars de la Silicon Valley, et même de Donald Trump, pour n’en citer que quelques uns…

C’est une véritable “toile criminelle” qui s’étend d’un côté à l’autre de la planète. Le livre “One nation under blackmail“, de la remarquable journaliste Whitney Webb, documente de manière approfondie  “l’alliance sordide entre l’espionnage et le crime qui a permis l’ascension de Jeffrey Epstein”, sur plus de 1000 pages. Impossible de “balayer tout cela d’un revers de la main”.

Entre la Belgique et les Etats-Unis, son parcours de l’esclave à la future star

Mais c’est en Belgique que débute l’interview et l’histoire d’Anneke. Elle relate comment sa mère, qu’elle qualifie de malade mentale, la prostitue dès l’âge de 6 ans au sein d’un réseau de VIP en Belgique. Rapidement, on la conduit à des soirées dans des châteaux de l’aristocratie où elle est livrée à des ministres et des hommes d’affaires belges et étrangers.

La fillette subit d’innombrables viols, assiste à des chasses d’enfants et à des meurtres. Sa force personnelle et ses talents innés lui permettent de survivre durant plusieurs années, jusqu’à ce qu’elle soit “repérée” par le milliardaire américain David Rockefeller.

Ce dernier “la prend sous sa coupe” et décide de la ‘former’ pour en faire une star et une espionne à son service.

Entraînement “spécial”

Comme dans le documentaire Les survivantes actuellement au cinéma, Anneke raconte l’entraînement de type MK Ultra auquel elle a été soumise en Allemagne à Heidelberg, torturée et ‘conditionnée’ quotidiennement par un ancien chef nazi. Sans livrer trop de détails, son récit permet de faire comprendre les intentions et les mécanismes d’action de ces bourreaux.

Anneke est alors utilisée par David Rockefeller à des fins d’espionnage et de chantage politique, avant d’être présentée à l’autorité suprême du réseau: Evelyn de Rothschild, l’un des hommes les plus riches et les plus puissants de la planète, qu’elle décrit comme étant “au-dessus de Rockefeller”.

Elle comprend que cette rencontre avec le “Big Boss” a pour but d’“orienter sa carrière”. Remarquant son intelligence, son charme et son sens de l’esthétique, Rothschild l’invite à entrer “dans la famille” et lui promet une carrière de star, à la une des magazines. Mais pour cela, la fillette de 10 ans doit accepter et “donner” son consentement aux pratiques occultes. Elle doit en quelque sorte exprimer une volonté personnelle de rejoindre ce “culte” qui entend dominer le monde.

“Partenaires depuis 50 ans” selon Vanity Fair, cette photo prise en 2012 au domicile de David Rockefeller célébrait le rachat par Evelyn de Rothschild de 37% des parts de “Rockefeller Financial Services”

Heureusement pour nous, quelques temps plus tard, elle trouve en elle la force de renier ce pseudo ‘engagement’ (une enfant a-t-elle le choix dans de telles circonstances?). Elle est alors rejetée avec violence vers ‘le réseau belge’ où ses jours semblent comptés, et n’échappe finalement à la mort que d’extrême justesse.

Un témoignage qui ouvre des portes

En plus des informations qu’elle dénonce, le récit d’Anneke est essentiel par la faculté qu’elle a de détailler le processus émotionnel et psychologique qui est à l’oeuvre dans ce système éminemment pervers.

L’on comprend mieux comment les enfants abusés sont sélectionnés et entraînés à devenir eux-mêmes des bourreaux. Et comment, dans un élan suprême de survie, ils endossent la peau du rôle qu’on leur attribue au sein d’une caste qui perpétue une “gouvernance” mondiale par la peur et le crime.

Lueur d’espoir, là où se trouve le mal, surgit aussi son antidote. Anneke nous parle aussi de ses expériences de mort imminente et du chemin spirituel qui lui a permis d’accomplir un long parcours de guérison. Et ce sont ces expériences qui lui donnent la force et le pouvoir de venir transformer le présent.

Aujourd’hui Anneke n’est plus seule, un changement dans la conscience collective est en cours. Et l’on ne peut que s’incliner devant de tels personnages.

Quest for Love” (en quête d’amour), un livre bouleversant, dans lequel elle parle de la dernière année qu’elle a vécue au sein du réseau belge, et de sa relation avec le célèbre gangster Patrick Haemers (note : version française en attente). Site d’Anneke Lucas

Vidéo complète de l’entretien sur PBD en anglais :

Au cinéma: documentaire “Les survivantes” de Pierre Barnérias