Article publié le 13 juin par l’association WIR
- Le laboratoire de Spiez sera le BioHub du réseau de collecte, stockage et de transfert des agents pathogènes à haut risque provenant du monde entier.
- Il opère dans un cadre international, en dehors des autorités suisses.
- L’université et l’hôpital de Berne participent au projet, en collectant des échantillons auprès des migrants. Une biobanque ethnique est en cours de création.
- Les banques de données du BioHub seront croisées avec celles qui concerne l’étude du génome GenBank et GISAID
- Sous couvert de prévenir les pandémies, une telle réserve d’agents pathogènes pourrait aussi les déclencher.
- Ceci confirme le rôle de la Suisse comme centre névralgique de la biopolitique mondiale.
La Suisse, pionnière dans la gestion des crises biologiques?
Ce qui ressemble à première vue à une diplomatie sanitaire humanitaire s’avère, après une inspection plus approfondie, être une infrastructure stratégique délicate aux implications géopolitiques puissantes: le laboratoire de Spiez, qui fait officiellement partie de l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP), n’est pas seulement un laboratoire de sécurité nationale pour les menaces NBC, mais exploite également le premier BioHub de l’OMS au monde depuis 2021. Les virus à potentiel pandémique sont cultivés, catalogués, congelés et distribués à des installations qualifiées dans le monde entier – sous la coordination de l’OMS.
Que se passe-t-il exactement dans le BioHub?
Dans le cadre d’un projet pilote pour l’OMS, le laboratoire de Spiez a propagé, séquencé, testé le titre et la stérilité, stocké et transmis des variants du SARS-CoV-2 à des instituts de recherche. L’objectif est de créer une plateforme internationale et multilatérale pour l’échange réglementé de matériel biologique à potentiel épidémique ou pandémique (BMEPP), s’éloignant ainsi des accords bilatéraux opaques.
Pacte de l’OMS sur le sol suisse: le seul laboratoire officiel BioHub
Le BioHub de Spiez est unique au monde. Actuellement, il n’existe qu’un seul centre OMS officiellement exploité, doté d’un système de flux de matériel, d’une architecture de sécurité et d’un label de confiance international. Si des pays comme la Thaïlande participent au projet pilote et fournissent des échantillons, l’infrastructure centrale, le stockage, la distribution et la surveillance sont exclusivement gérés par le laboratoire de Spiez. Les autres pays ne disposent donc pas de leur propre centre OMS. La Suisse reste ainsi l’exploitant exclusif du centre mondial de l’OMS pour les matières biologiques à haut risque.
Le directeur du laboratoire parle clairement:
«Nous élevons désormais également des virus pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS)»
explique le Dr Marc Cadisch, alors directeur du laboratoire de Spiez. L’objectif est de «ne pas perdre un temps précieux» lors de futures pandémies. Des virus vivants sont mis à la disposition des équipes de recherche du monde entier afin qu’elles puissent «développer des vaccins, par exemple». Cadisch souligne: «Le laboratoire se contente de répliquer les virus, sans les modifier». Les agents pathogènes sont congelés à -80°C «pour être disponibles en cas d’urgence». Interrogé sur la sécurité, Cadisch fait référence à «l’attaque d’espionnage ratée de 2018», qui a démontré la sensibilité des travaux du laboratoire.
Un laboratoire suisse de l’OMS avec accès aux données mondiales sur les agents pathogènes?
Les données virales collectées (y compris les séquences génomiques) sont intégrées à des bases de données internationales telles que GISAID et GenBank. Le système BioHub utilise un portail numérique sophistiqué de l’OMS avec profils utilisateurs, gestion des métadonnées et contrôle d’accès. L’OMS décide qui a accès à quels échantillons ; des accords de transfert de matériel (SMTA 1/2) signés régissent les droits d’utilisation.
Inselspital, Université de Berne et Laboratoire de Spiez: une alliance silencieuse?
Tandis que le Laboratoire de Spiez multiplie les BMEPP pour l’OMS, l’Université de Berne (MCID, sitem-insel) participe simultanément à la collecte et au stockage d’échantillons. La biobanque BSL-3 pour la «BioPreparedness», créée en 2021 au sitem-insel, stocke non seulement des isolats cliniques, mais crée également des génomes synthétiques de levures pathogènes à haut risque (S. cerevisiae). Ces génomes peuvent être réactivés à tout moment: ce sont des «sauvetages de virus».
Ces échantillons sont systématiquement collectés, entre autres, par écouvillonnage auprès de migrants et de voyageurs au centre d’urgence de l’Hôpital de l’Île. De nombreux éléments indiquent que, conformément aux recommandations de l’OMS, une sorte de base de données silencieuse d’échantillons potentiellement différenciables sur le plan ethnique est en cours de création. Si les patients apprenaient cela, la confiance dans le système de santé suisse pourrait être ébranlée.
Lors de leur admission à l’Inselspital, les patients signent généralement un consentement général, une déclaration de consentement à l’utilisation de leurs données de santé et des échantillons biologiques restants (par exemple, sang, tissus) à des fins de recherche. Ce consentement autorise explicitement les analyses génétiques et leur transfert à des partenaires de recherche externes et internationaux, sans limitation et sans consultation, sauf révocation.
Pour des projets de biobanque spécifiques, comme la «Biobanque Générale d’Urologie», des formulaires supplémentaires existent, couvrant également la collecte et le stockage actifs des échantillons. Là encore, les données sont pseudonymisées, analysées génétiquement et partagées à l’échelle internationale, sous couvert toutefois de «recherche d’intérêt public».
Qui signerait un formulaire de consentement pour une intervention chirurgicale sachant que cela pourrait donner lieu à des échantillons biologiques synthétiques dont le matériel génétique pourrait un jour se retrouver dans les bases de données de l’OMS?
Un coup d’œil au formulaire de consentement pour la «Biobanque Générale d’urologie» de l’Inselspital montre exactement ce qui est signé – généralement de manière décontractée, sous la pression du temps, dans la pratique clinique quotidienne:
Les échantillons collectés (sang, urine, tissus) ne sont pas destinés au bénéfice médical direct des patients, mais sont spécifiquement collectés pour des projets de recherche à long terme. La biobanque est autorisée à réaliser des analyses génétiques, à isoler l’ADN, à traiter les données génomiques et à les relier à des données cliniques telles que les diagnostics et les médicaments. Son utilisation est internationale, y compris par des partenaires situés dans des pays où la réglementation en matière de protection des données est moins stricte.
Les patients ne recevront aucun retour d’information si des risques ou des anomalies génétiques sont découverts, sauf obligation légale. Les échantillons sont conservés indéfiniment et peuvent également être transférés vers d’autres biobanques. Bien que le consentement soit théoriquement autorisé, il doit être donné par écrit. Les données déjà utilisées ou traitées ne seront pas supprimées.
Qu’est-ce que cela signifie dans le contexte de Spiez + OMS?
Cette biobanque pourrait fournir la matière première idéale pour la synthèse de génomes, tels que ceux qui auraient été générés dans le cadre du projet sitem-insel. L’ensemble de données haute résolution contient des informations sur l’âge, les antécédents médicaux, les données génétiques et des marqueurs potentiellement pertinents sur le plan ethnique. Il est utilisé par des partenaires de recherche sous la coordination de l’OMS, et non par les patients eux-mêmes.
Cette structure est complétée par l’Insel International Center (IIC), qui cible et prend en charge spécifiquement les patients fortunés étrangers. L’Inselspital jouit d’une excellente réputation internationale (notamment pour les transplantations) et, grâce à l’IIC, offre un service personnalisé pour des soins médicaux de haut niveau, incluant l’aide à l’obtention de visas, l’organisation de voyages, la gestion des assurances et la coordination complète des traitements.
Cette forme de valorisation des pratiques de santé mondiale ne contredit pas l’architecture de recherche de l’Inselspital. Au contraire, elle complète stratégiquement la biobanque et l’infrastructure d’analyse génomique. Les patients internationaux signent généralement les mêmes formulaires de consentement que les patients nationaux. Cela crée tacitement un bassin de données et d’échantillons transfrontalier, doté de profils génétiques et cliniques approfondis. Une mine d’or pour les réseaux de recherche internationaux sous l’égide de l’OMS. Un champ de signature unique est convenu dans un document qui semble être une formalité routinière, dont le matériel génétique finira un jour dans les bases de données de l’OMS.
Gain de fonction: l’éléphant dans la pièce
La combinaison des biobanques, de la génomique synthétique et de l’accès à des virus vivants crée les conditions idéales pour la recherche dite «gain de fonction» (GDF), c’est-à-dire la modification génétique ciblée visant à rendre les agents pathogènes plus infectieux, transmissibles ou résistants. Ces recherches sont très controversées au niveau international et sont actuellement interrompues aux États-Unis, car elles risquent de déclencher, accidentellement ou intentionnellement, de nouvelles pandémies. La Suisse pourrait de plus en plus se proposer comme terrain neutre pour ces expériences sensibles, sous couvert de coopération sanitaire internationale.
Digression: S’il n’y avait pas de «virus» – au sens classique du terme
Que feront alors l’OMS, BioHub, le laboratoire de Spiez, l’Inselspital, les chercheurs en ARNm et les opérateurs de biobanques?
Ils ne travaillent donc pas sur des «virus» au sens d’un ennemi invisible venu de l’extérieur, mais sur des concepts biologiques qui:
- sont censés vous rendre malade,
- peuvent être raisonnablement contrôlés numériquement,
- sont brevetables et monétisables,
- sont techniquement réalisables.
En bref, ils construisent un récit biologique qui peut être utilisé pour organiser l’argent, le pouvoir et le contrôle.
Pensez en modules, pas en microbes: ce que l’on appelle un «virus» n’est souvent qu’un terme technique pour:
- Séquences génétiques avec effets suspectés,
- Modèles simulés avec une infection présumée,
- Les signatures PCR vendues comme preuve
- Constructions d’ARNm qui ciblent les réponses cellulaires.
Ainsi, même si les «virus» n’existaient pas au sens classique du terme, infectieux et pathogène, cela n’aurait aucune importance tant que les gens croient qu’ils existent.
Ensuite, vous pouvez construire tout un système autour de cela: tests, passeports vaccinaux, quarantaine, mesures de l’OMS
Excursus: Du Projet Génome Humain au BioHub de l’OMS – une continuité silencieuse
Le Projet Génome Humain (PGH), mené de 1990 à 2003, fut le programme de recherche génétique le plus ambitieux de l’histoire de l’humanité. Son objectif était de séquencer intégralement le génome humain pour en faire une ressource publiquement accessible à la recherche médicale. Ce projet, célébré à l’époque comme un triomphe scientifique, a non seulement apporté des éclairages thérapeutiques et diagnostiques, mais a également jeté les bases des technologies actuelles dans les domaines de la biologie synthétique, de l’analyse génomique et de la médecine personnalisée.
Les structures sur lesquelles repose aujourd’hui le système BioHub de l’OMS – telles que les bases de données internationales comme GISAID et GenBank ou les méthodes de synthèse artificielle du génome – sont les héritières directes du PGH. L’idée de collecter des données génétiques à l’échelle mondiale, de les mettre en réseau et de les utiliser pour «protéger l’humanité» y était également ancrée socialement.
Ce qui a changé, cependant, c’est que si le HGP mettait l’accent sur l’ouverture, la lutte contre la discrimination et l’utilisation civile, nous assistons désormais à un glissement tacite. Avec Spiez, l’Hôpital de l’Île et la Biobanque, la Suisse n’est plus seulement un lieu de recherche, mais devient un point de contrôle biologique, avec des restrictions d’accès, un potentiel de double usage, une banque d’échantillons différenciée selon les ethnies et une distribution sous contrôle de l’OMS.
Ce qui avait autrefois pour objectif de comprendre les gens menace désormais de les catégoriser et de les contrôler.
La composante géopolitique: la paix comme communication, le contrôle comme objectif?
Officiellement, le BioHub sert à la protection sanitaire mondiale. En réalité, il s’agit d’une infrastructure de sécurité de premier ordre: accès à des agents pathogènes vivants à haut risque, plateforme de distribution centralisée, mandat de l’OMS et réserve de produits congelés pour les crises futures. Cela ressemble moins à de la paix qu’à un stockage biologique destiné à sécuriser le pouvoir mondial. De plus, ceux qui construisent de telles structures peuvent non seulement réagir aux pandémies, mais aussi les déclencher.
Le danger de la biotechnologie ethnique ne peut être exclu
Si des échantillons cliniques sont systématiquement prélevés auprès de groupes de population spécifiques à Berne et traités ultérieurement par génomique synthétique, le potentiel de recherche génétiquement sélective se révèle également. Les armes biologiques à efficacité ethnique ne sont pas considérées comme un fantasme dans les milieux de la politique de sécurité, mais plutôt comme une option technologique envisageable dans le domaine du double usage militaire. Ce constat est également reconnu au Centre de compétences NBC de Spiez.
Nouvelle construction souterraine? Qu’est-ce que cela signifie?
Depuis 2023, des rumeurs circulent selon lesquelles le laboratoire de Spiez serait transféré dans des structures souterraines protégées. Officiellement, la raison invoquée est le renforcement des normes de sécurité et la protection contre le sabotage. Officieusement, une question se pose: pourquoi un bunker de stockage biologique de l’OMS doit-il être souterrain? Qu’y sera-t-il stocké ou préparé à l’avenir qui ne sera plus autorisé en surface? La combinaison de l’immunité diplomatique, de la capacité de biosécurité de niveau 4 et de l’infrastructure souterraine rappelle davantage les centres de commandement militaires que les laboratoires de santé.
La Suisse au centre d’un État d’infrastructures biologiques discrètes
Avec le BioHub du Laboratoire de Spiez, la Biobanque de l’Hôpital de l’Île et sa coopération avec l’OMS, la Suisse s’impose comme un État pivot mondial discret pour ce qu’on appelle la «gestion des pandémies». Un terme qui suggère une volonté d’aider, mais qui, en réalité, met en place des structures créant les conditions propices au déclenchement délibéré d’urgences sanitaires mondiales. Aucune «pandémie» de ces dernières décennies n’a été naturelle. L’homme a toujours joué un rôle majeur, intentionnellement ou par négligence. Et aujourd’hui, la Suisse, neutre, semble mettre en place les structures qui pourraient être prêtes pour le prochain grand récit biologique.
Car ce qui se joue ici sous le nom de «santé mondiale» est en réalité un modèle triangulaire complexe alliant puissance des données, biotechnologie et influence géopolitique, dans lequel la Suisse – officiellement neutre – occupe une position centrale. Et non: tous les pays ne le font pas. La Suisse offre des conditions particulièrement attractives pour cela.
Pourquoi est-ce particulièrement explosif, surtout en Suisse?
La neutralité comme voile d’invisibilité:
la Suisse jouit d’une confiance internationale. Elle est considérée comme impartiale, sûre et respectueuse de la protection des données. Cela en fait un lieu idéal pour les bio-hubs mondiaux. Cette réputation agit comme un laissez-passer moral.
Infrastructure stable et expertise
Laboratoires de haute sécurité (comme Spiez), universités (Université de Berne, ETH), groupes hospitaliers (Hôpital de l’Île) – le tout sur un territoire restreint, bien connecté et coordonné par les pouvoirs publics. Un pôle mondial de biotechnologie discret.
Pacte de l’OMS sur le sol suisse
Le BioHub de l’OMS à Spiez est unique. À ce jour, il n’existe qu’un seul hub de l’OMS officiellement exploité, comprenant un système de flux de matériaux, une architecture de sécurité et un label de confiance international.
Systèmes de consentement avec chèque en blanc intégré:
grâce à un formulaire unique (consentement général), les échantillons génétiques peuvent être analysés, conservés indéfiniment et partagés à l’échelle internationale, même avec des partenaires situés dans des pays ne bénéficiant pas d’une protection adéquate des données. C’est légal, mais peu de personnes le comprennent vraiment.
Association avec des patients à forte rémunération:
les clients internationaux, consciemment ou non, fournissent des données génétiques de premier ordre. Ils bénéficient également d’un environnement médicalement, logistiquement et juridiquement bien préparé.
Est-ce que tous les pays font cela?
Non. De nombreux pays ont:
- des lois plus strictes sur la protection des données
- moins de confiance dans le partage international d’échantillons
- pas de partenariat avec l’OMS à ce niveau
- aucune combinaison d’hôpital de haut niveau, de biobanque, de génomique et de passerelle de l’OMS.
Même les pays dotés de biotechnologies performantes (États-Unis, Royaume-Uni, Chine) ne le font pas de manière aussi transparente et officieuse que la Suisse. Ils utilisent principalement des laboratoires gouvernementaux ou militaires, mais pas des hôpitaux fréquentés par des patients et affichant une façade de l’OMS.
Avec Spiez, l’Hôpital de l’Île, le sitem-insel, la Biobanque et le BioHub de l’OMS, la Suisse a créé un centre névralgique biopolitique qui n’est ni largement légitimé démocratiquement ni ancré dans la conscience publique. Le caractère explosif de ce phénomène ne réside pas dans un seul laboratoire ou une seule biobanque, mais dans le couplage discret et systématique de tous ces éléments au sein d’un instrument de pouvoir déguisé en santé. Et précisément parce que tout semble légal, bien intentionné et fait «pour l’humanité», c’est si dangereux: ceux qui paraissent pacifiques peuvent faire presque tout.
Questions ouvertes
ce que nous devons clarifier de toute urgence:
- Qui a démocratiquement légitimé cela? La Suisse, avec son laboratoire de Spiez et son Hôpital de l’Île, s’est intégrée au cœur du système BioHub de l’OMS – sans débat public, débat parlementaire ni référendum. Est-ce encore fédéral ou déjà technocratique?
- Qui décide de l’utilisation des échantillons? Les instituts de recherche internationaux, les laboratoires pharmaceutiques et les comités de l’OMS y ont accès, mais pas les patients dont les échantillons et les données sont utilisés. Existe-t-il des critères transparents? Ou s’agit-il d’une ruée vers l’or au nom de la santé?
- Où en est le lien avec les cartes de santé numériques? Avec l’introduction des certificats de vaccination numériques et des cartes de santé de l’OMS, des bio-identités mondiales émergent. Les données des biobanques feront-elles à l’avenir partie d’un profil de santé complet lié à l’origine ethnique, à la génétique et aux déplacements?
- Qui contrôle l’OMS sur le sol suisse? En tant qu’organisation internationale, l’OMS jouit d’une immunité juridique, politique et opérationnelle. En cas de problème ou d’abus à Spiez, qui en porte la responsabilité? L’Office fédéral de prévention et de traitement des maladies infectieuses (OFPP)? Le Conseil fédéral? Personne?
- S’agit-il réellement d’un projet pilote ou d’une initiative permanente depuis longtemps? Bien qu’officiellement déclaré temporaire, des investissements massifs sont réalisés: construction de nouveaux laboratoires, infrastructures souterraines et prolongations de contrats jusqu’en 2027. Un pôle mondial de contamination virale a-t-il été établi ici à l’insu du public?
Ces questions ne sont pas rhétoriques. Elles auraient dû être posées depuis longtemps.
Postface : Il ne s’agit pas seulement d’affaires, mais de contrôle
Ce qui émerge en Suisse n’est pas une collaboration de recherche ordinaire. Ce n’est pas non plus un programme de santé publique ordinaire. Il s’agit d’un instrument de gouvernance mondiale déguisé en biologie, mis en place dans un pays qui se revendique neutre et humanitaire.
Laboratoire de Spiez, BioHub de l’OMS, Biobanque de l’Hôpital de l’Île: Tout cela ressemble à des mesures de précaution, de protection. Mais les technologies utilisées – génomes synthétiques, gain de fonction, bases de données génétiques – ne sont pas seulement médicales. Elles sont stratégiques. Elles créent du pouvoir.
La Suisse n’est pas seulement l’hôte. Elle fait partie intégrante de l’architecture. Volontaire. Fière. Et dangereusement silencieuse. Car celui qui fournit la plateforme porte la responsabilité. Y compris de ce qui s’y passe. Il ne s’agit pas seulement de tirer profit de la prochaine pandémie. Il s’agit avant tout de contrôler les conditions dans lesquelles elle survient. Celui qui fournit l’infrastructure dans ce jeu façonne plus que la réponse aux crises sanitaires mondiales; il façonne leur possibilité.
La raison pour laquelle la Suisse, parmi tous les pays, joue un rôle aussi central reste un mystère pour de nombreux citoyens.