Sous couvert d’éducation sexuelle, le canton de Fribourg soumet les enfants à l’idéologie de genre

Partager:

Les médias de masse l’ont annoncé avec toute la suffisance dont ils ont désormais l’habitude: les députés fribourgeois ont approuvé une motion contraignant les parents à soumettre leurs enfants qui fréquentent l’école publique à des cours « d’éducation sexuelle ».

Les députés ont indiqué dans leur texte que « ces cours permettent notamment de transmettre des informations scientifiques, factuelles et fiables sur le corps humain et son fonctionnement et constituent une prévention efficace, par exemple contre les abus sexuels ».

Le député PLR (parti libéral radical) Savio Michellod est allé jusqu’à insinuer que les parents favorables à l’exemption qu’ils avaient le droit de demander jusqu’ici étaient les plus susceptibles de commettre des abus, et que le fait même de demander une exemption était suspect.

Existe-t-il une seule bonne raison de permettre qu’un élève soit dispensé sur simple demande écrite, sans avis médical d’un cours faisant partie de l’enseignement obligatoire? La réponse est non.

Ce sont souvent les enfants les plus vulnérables qui sont concernés par ces exemptions. Il s’agit de protéger les plus fragiles. A l’école, c’est l’intérêt de l’enfant et non pas celui des adultes autour de lui qui doit être au centre. […]

Il s’agit donc de revendiquer le bien-être des enfants; pourtant, le canton de Fribourg ne cache pas le fait que ces cours « d’éducation sexuelle » sont élaborés par des externes qui souscrivent à l’idéologie pseudoscientifique de la « théorie du genre », qui, pour rappel, consiste à penser que l’identité sexuelle est une pure construction de l’esprit, et qu’elle est par là-même autoproclamée – y compris par les enfants.

Sur le site du canton, à la page qui concerne ces cours « d’éducation sexuelle », on lit:

Qui donne les cours d’éducation sexuelle […] dans les classes fribourgeoises?

Les intervenant-e-s disposent du titre de spécialiste en santé sexuelle, titre professionnel certifiant la réussite d’une formation de niveau Haute Ecole d’une durée de deux ans, organisée par l’association faîtière SANTÉ SEXUELLE SUISSE en partenariat avec les Universités de Genève et Lausanne. […]

Or cette « association faîtière » est ouvertement militante; sur son site Internet, elle affirme sans hésitation apparente que « l’identité de genre » constitue une de ses thématiques principales.

De surcroît, les deux brochures disponibles sur le site du canton, tant celle qui concerne l’école primaire que celle destinée au cycle d’orientation, confirment que ces « cours d’éducation sexuelle » font effectivement l’apologie de la « théorie du genre ».

Collectif Parents Suisse

Le Collectif Parents Suisse (CPS) est à l’avant-garde en Suisse romande de l’effort de sensibilisation du public à cette nouvelle forme d’obscurantisme.

L’association explique sur son site Internet comment l’idéologie du genre provient d’instances internationales comme l’OMS (organisation mondiale de la santé); elle a réalisé un sondage démontrant que la grande majorité des parents n’étaient pas conscients du genre de préceptes qui étaient inculqués sous couvert d’éducation sexuelle; et elle propose des questions aux parents, à poser lors des séances d’information, et qui relèvent toutes du bon sens évident.

Reductio ad absurdum

Le raisonnement par l’absurde (du latin reductio ad absurdum) ou apagogie (du grec ancien apagôgê) est une forme de raisonnement logique, philosophique et scientifique consistant à démontrer la vérité d’une proposition en prouvant l’absurdité de son contraire.

Il s’agit d’un procédé de démonstration tout à fait rigoureux. En mathématiques, il est courant de démontrer la fausseté d’une hypothèse en déduisant logiquement qu’elle conduit à des conséquences absurdes.

Or, si on fait l’hypothèse suivante: « le fait d’être un homme ou une femme relève de la préférence et du choix subjectifs et autoproclamés de l’individu concerné », alors cela implique qu’une femme biologique peut être un homme; ce qui conduit logiquement à la conclusion qu’un homme peut tomber enceinte et engendrer la vie. Puisque cette assertion est parfaitement absurde, l’hypothèse de départ s’en trouve rigoureusement réfutée.

On pourrait trouver une telle démonstration inutile, tellement elle tombe sous le sens, et tellement il est misanthrope de réduire les femmes et les hommes à un ensemble de caricatures sur la façon dont on présume qu’elles/ils doivent s’habiller et se comporter. Ce serait cependant ignorer qu’une quantité effrayante – et croissante – d’enfants en Suisse subissent des mutilations et autres « traitements » médicaux irréversibles chaque année au nom de ce nouvel obscurantisme.

Une provocation?

Essentiel News a eu l’occasion de relever que la propagande moderne autour de « l’identité du genre » relève vraisemblablement d’une stratégie accélérationniste de subversion; son objectif dissimulé serait d’enrager la majorité silencieuse au point de provoquer à dessein un retour de pendule et l’émergence d’un nouveau collectivisme national.

Dans ce cas, les députés du canton de Fribourg, ainsi que tous les autres qui croient savoir que l’identité sexuelle est autoproclamée, serviraient « d’idiots utiles » au service d’un projet dont ils ignorent tout.

L’accession au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, et sa politique depuis lors, ainsi que d’autres provocations apparemment congruentes, donnent du poids à cette hypothèse. Le meurtre récent de Charlie Kirk, dont la vidéo sordide a librement circulé et choqué tous ceux qui l’ont vue, et au sujet duquel les médias de masse ont annoncé à cor et à cri que les munitions étaient gravées de « messages pro-transsexuels », n’en constitue que l’énième exemple.

Si cette hypothèse finit par être vérifiée, ce ne serait pas une première historique; en effet, sous la république de Weimar, le pouvoir a soutenu l’Institut für Sexualwissenschaft, dont la promotion des pires formes de dégénérescence sexuelle a grandement favorisé le plebiscite dont ont fini par profiter les Nazis, et dont on sait désormais qu’ils étaient financés par les mêmes structures de pouvoir.

Pour illustrer cette théorie, on propose la vidéo suivante diffusée sur la télévision américaine avant l’élection de Donald Trump. Le lecteur devra décider s’il pense qu’un tel « reportage » est effectivement conçu pour persuader le téléspectateur.

En tous les cas, qu’il s’agisse d’une provocation ou pas, cela n’a aucune importance à court terme: il est incontestable qu’entre temps de nombreux enfants en tombent victimes et qu’il revient aux hommes et aux femmes raisonnables de les protéger.

Partager:

Cet article vous a plu?
Essentiel News propose des clés de lecture de l’agenda mondial et des alternatives pour en sortir.
Pensez à vous abonner ou à faire un don.

3 commentaires

  1. Toutes ces dernières dérives sectaires de la part du système envers les enfants cherchent à fabriquer et encourager la maladie mentale chez les gens en leur donnant des idéologies toujours plus éloignées encore de la réalité.

    Savoir de quel sexe on est n’est pas bien compliqué, il suffit de regarder entre ces jambes. Là on vient délibérément de façon perverse pousser les gens à nier la réalité. Ce procédé est récurrent mais ici il montre bien toute sa perversité, d’autant que cela vise tout particulièrement les enfants, on dépasse de loin le principe des jeunesses hitlériennes.

    Comme toujours, le système crée les conditions pour imposer ensuite ses pseudos solutions. On fabrique donc un monde ultra stressant, sans repère, éloigné totalement de la réalité, nous corrompant (perte de notre essence), dans lequel les comportements les plus extrêmes vont pouvoir se manifester (et ils sont encouragés), ce qui crée du traumatisme et ensuite on vous dit que vous n’êtes pas bien dans votre peau parce que vous n’avez pas le bon sexe, c’est absurde mais les gens étant très faible, ils se laissent avoir, ils deviennent ainsi les parfaits fanatiques du « HAINISME »*.

    * « Hainisme » est un mot fabriqué, c’est la conjonction du mot « haine » et du suffixe « isme » qui donne au mot un sens idéologique. La définition serait donc une idéologie portant une profonde répulsion de tout ce qui représente la Vie, c’est du nihilisme (le mot prend plusieurs sens, ici dans le sens du refus de la réalité pour favoriser ses fictions perverses, cf le paragraphe suivant), c’est le goût pour la violence et le chaos.

    Je viens de voir ce weekend une vidéo merveilleuse, je n’aurai pas fait mieux. C’est exactement ce sujet de l’école et de l’endoctrinement sectaire, simplement on en analyse les bases depuis toujours.
    Je vous ajoute la transcription complète ci-dessous, c’est long mais certaines personnes préfèrent lire.
    https://www.youtube.com/watch?v=EUSsxjYTNV0

    L’école est une prison – et ça marche
    Marina Karlova
    27 août 2025

    Introduction

    L’école n’a jamais été une question d’éducation. C’était une question d’obéissance.

    Dès six ans, on nous apprend à rester assis, à demander la permission d’aller aux toilettes, à répondre aux cloches comme les chiens de Pavlov et à mesurer notre valeur en notes.

    Vingt mille heures de l’enfance sont consacrées à l’apprentissage non pas de la curiosité, ni de la créativité, mais de la soumission.
    Cette vidéo démonte le mythe selon lequel l’école « prépare à la vie ». C’est le cas, mais seulement à une vie de servitude : box, tâches inutiles, attente de permissions, course à une approbation qui ne vient jamais.

    Si vous avez déjà détesté l’école, vous n’aviez pas tort. Cette haine n’était pas due à l’immaturité, mais à votre esprit qui reconnaissait la captivité.

  2. Transcription de la vidéo

    Quand j’étais enfant, je détestais l’école avec une passion qui inquiétait les adultes. Ils disaient des choses comme : « Ce sont les meilleures années de ta vie » ou « ça te manquera quand tu seras plus grand ».
    Attention, spoiler : cela ne me manque pas du tout. Je pense que ce qu’ils voulaient vraiment dire, c’était : « Cela ne fera qu’empirer à partir de maintenant ».

    Et vous savez quoi ? Je n’avais pas tort de la détester. L’école n’était pas une éducation. C’était de la domestication, un programme d’entrainement à l’obéissance qui durait des décennies.

    Avec le recul, je peux voir exactement ce qu’ils faisaient. Et c’est bien plus tordu que de simples cours de mathématique ennuyeux. L’école est littéralement un entrainement à l’esclavage. Et je dis bien « littéralement ».

    Dès l’age de 6 ou 7 ans, on vous apprend que votre corps ne vous appartient pas. Vous ne pouvez pas vous lever quand vous le souhaitez. Vous ne pouvez pas vous asseoir comme vous le souhaitez. Vous ne pouvez pas aller aux toilettes sans permission. Vous ne pouvez pas manger quand vous avez faim. Seulement quand la cloche vous le dit. Pensez à ce que cela fait à un cerveau en développement.

    Pendant les années les plus formatrices de votre vie, lorsque vous apprenez ce que signifie la normalité, la normalité devient je ne me possède pas. Mes besoins biologiques les plus fondamentaux nécessitent l’approbation de quelqu’un d’autre. Vous êtes programmé au plus profond de vous même pour accepter que l’autonomie est mauvaise, que l’obéissance est bonne, et que vos désirs n’ont pas d’importance. Et ça marche.

    Une fois adulte, vous ne vous posez même plus de question. Votre patron vous traite comme une propriété. C’est normal. Votre temps ne vous appartient pas. C’est normal. Vous avez besoin d’une autorisation pour tout. C’est normal. On vous a appris depuis l’enfance que c’est comme ça que la vie faite.

    Si un enfant existe ailleurs qu’à l’école pendant les heures de classe, c’est littéralement un crime. Ils ont criminalisé la liberté des enfants. Ils ont rendu l’esclavage obligatoire et l’ont appelé « éducation ». L’école fonctionne exactement comme une prison à sécurité minimale. Vous êtes légalement tenu d’y être. Si vous ne vous présentez pas, ils viennent vous chercher. Ils appellent cela l’absentéisme scolaire mais c’est un confinement forcé basé uniquement sur votre age.

    Tout fonctionne grâce à des sonneries. La sonnerie sonne, vous bougez. La sonnerie sonne, vous vous arrêtez. La cloche sonne, vous mangez. On vous apprend à répondre aux signaux comme les chiens de Pavlov. Sauf qu’au lieu de saliver, vous apprenez à abandonner votre autonomie à des sons arbitraires.

    Vous avez besoin d’une autorisation pour effectuer des fonctions corporelles de base, comme lever la main et demander à un autre être humain si vous pouvez aller faire pipi. Quel genre de connerie de dépouillement de dignité est-ce ?

    Ils font cela aux enfants pendant des années et se demandent ensuite pourquoi les adultes ont du mal à défendre leur indépendance.

    L’architecture elle-même crie à l’institution. De longs couloirs, des lumières fluorescentes, des pièces avec une seule porte que vous ne pouvez pas quitter sans permission, des fenêtres que vous ne pouvez pas ouvrir. Mais bien sûr, dites-moi encore une fois en quoi c’est un lieu d’apprentissage ?

    C’est intéressant de voir comment l’école reprogramme votre compréhension du bonheur. Vous vous souvenez ce que vous avez ressenti le dernier jour avant les vacances d’été ? Cette explosion de joie, cette sensation de pouvoir enfin respirer à nouveau. Ce n’était pas du bonheur. C’était un soulagement de la captivité.

    Le vrai bonheur n’est pas l’absence de quelque chose d’horrible. Mais l’école vous apprend exactement ce que c’est. Le bonheur, c’est quand la cloche sonne. Le bonheur c’est le samedi après-midi. Le bonheur, ce sont les vacances d’été, 3 mois dans mon pays, ce qui semble généreux jusqu’à ce qu’on réalise que c’est le temps minimum nécessaire pour se remettre partiellement de neuf mois d’institutionnalisation. C’est pour cela que les adultes partent en week-end. Pourquoi comptent-ils les jours avant les vacances ? Pourquoi la retraite est-elle considérée comme le but ultime ? L’école nous a programmé pour voir le bonheur comme un écart entre les obligations, plutôt que comme quelque chose qui devrait faire partie intégrante de la vie quotidienne.

    On vous dit que l’école est une question d’éducation, mais regardons ce que vous apprenez réellement :
    – Rester assis pendant des heures
    – Ne parler que lorsque cela est permit
    – Exprimer vos pensées, vos questions, vos idées, leurs interruptions, si elles correspondent à la fenêtre de discussion approuvée
    – Effectuer des tâches sans intérêt sans vous interroger sur leur utilité
    – Écrire des dissertations sur des livres qui ne vous intéressent pas
    – Résoudre des problèmes de mathématique qui n’ont aucun lien avec quoique que ce soit de réel
    – Mémoriser les dates de batailles dans des guerres qui ne signifient rien pour vous
    Dans mon cas, les cours de géographie étaient particulièrement frustrants. Pourquoi diable apprendre des choses sur d’autres pays quand on vit derrière le rideau de fer ? Et comme on le pensait à l’époque, on n’aura jamais l’occasion d’en voir aucun.

    Et ne demandez jamais, au grand jamais, pourquoi on fait cela ? On apprend aussi à accepter l’autorité arbitraire. L’enseignante est aux commandes parce qu’elle est l’adulte. Point final. Peu importe qu’elle est tort, qu’elle soit cruel, incompétente, ou qu’elle vous enseigne des bêtises dépassées. Elle a le carnet de note, elle a donc le pouvoir.

    On apprend à rivaliser avec ses pairs pour obtenir l’approbation. Les notes créent une pénurie artificielle de réussite. Vos camarades de classe ne sont pas des collaborateurs, ils sont en compétition, et tout le monde sait exactement où chacun se situe dans la hiérarchie. En fait, les notes sont le mécanisme de contrôle le plus brillant jamais inventé. Dans mon école, votre note n’était pas simplement enregistrée. Elle était annoncé à voix haute à toute la classe. Un classement public immédiat de la valeur humaine. J’en ai encore une souvenir étrangement vif comme si c’était hier. Je rentrais chez moi après l’école et l’une des meilleures élèves de notre classe marchait juste devant moi. Je n’arrêtais pas de fixer les semelles de ses chaussures en me disant, « voilà une personne normale, et je ne vaux même pas la poussière sur ses talons ».

    Nous devions ramener à la maison de superbes livres à signer par les parents, un registre permanent de nos performances quotidiennes qui nous suivaient partout. Les parents pétaient un câble pour tout ce qui n’était pas parfait car les notes étaient devenues la seule mesure de la valeur d’un enfant.
    Les notes ne mesurent pas l’intelligence, la créativité, la sagesse, la gentillesse, l’innovation, ou toute autre qualité humaine réellement valable. Elles mesurent la conformité :
    – Dans quelle mesure avez-vous bien suivi les instructions ?
    – Avec quelles précisions avez vous répété ce qu’on vous disait ?
    – Dans quelle mesure avez-vous supprimé vos propres pensées pour régurgiter la réponse approuvée ?
    Les compétences qui comptent dans la vie réelle, la pensée critique, la créativité, l’intelligence émotionnelle, la résolution de problèmes ne sont pas seulement non mesurées par les notes. Ils vous punissaient activement si elle vous amenait à remettre en question la devoir. Vous pouvez deviner le genre de notes que j’avais.

    L’école n’est pas seulement une question de conditionnement individuel. Il s’agit de créer des hiérarchies sociales et de vous apprendre à les accepter. Les enfants populaires, les intellos, les abrutis, les sportifs, les comiques. Nous avions beaucoup d’abrutis. J’étais définivement une catégorie à part, les comiques, les exclus. Ce ne sont pas des catégories naturelles, ce sont des structures sociales fabriquées qu’ils vous apprennent très tôt :
    – Certaines personnes comptent plus que d’autres
    – Certaines personnes méritent le mépris
    – Votre valeur est déterminée par des marqueurs sociaux arbitraires

    Le harcèlement n’est pas un bug du système. C’est une caractéristique :
    – Il apprend aux victimes à accepter les abus de ceux qui ont du pouvoir social
    – Il apprend aux auteurs que la cruauté a des récompenses
    – Il apprend aux témoins à faire profil bas et à ne pas remettre en question la hiérarchie
    Et les enseignants savent généralement exactement qui harcèle qui. Mais s’en occuper signifierait reconnaître que leur classe est une micro dystopie. Ils disent donc à la victime d’ignorer ou d’en parler à un adulte.
    – Enseigner l’impuissance apprise et la dépendance à des figures d’autorité qui ne vous aideront pas vraiment
    Là où j’allais à l’école, les enseignants participaient souvent aux harcélements. L’humiliation publique était considérée comme de la pédagogie :
    – Et vous, qui pensez-vous être ?
    – Ne pensez pas que vous êtes le plus intelligent ici
    – Vous n’avez pas oublié votre tête à la maison, n’est ce pas ?
    – Qu’est-ce qui est si drôle ? Allez, partagez-le avec la classe. Rions tous ensemble
    Heureusement, les punissions corporels étaient déjà démodés, mais la honte était tout à fait normale. Cela n’était pas considéré comme de la maltraitance. C’était plutôt une motivation.

    À 5 ans, les enfants peuvent jouer pendant des heures à transformer une boîte en carton en vaisseau spatial et un bâton en baguette magique. Ils demandent pourquoi à propos de tout ? Ils sont scientifiques, artistes, philosophes. Puis l’école arrive :
    – Il n’y a qu’une seule bonne réponse
    – Restez à l’intérieur des lignes
    – Ne posez pas de questions que nous ne couvrons pas
    – Nous n’avons pas le temps pour ça
    – Cela ne figurera pas dans l’examen
    – Arrêtez de rêvasser.
    – Soyez attentif
    – Ne dessinez pas pendant les cours de mathématique
    Ce dernier point a été mon désastre personnel. Je dessinais tout le temps dans mes cahiers d’école pendant les cours et j’étais constamment humiliée et moquée pour cela, tant par les professeurs que par les élèves.

    Au lycée, la plupart des enfants ont appris la leçon :
    – La créativité est punie
    – Le conformisme est récompensée
    – Vos idées bizarres, votre perspective différente, votre façon unique de voir le monde. Ce sont des problèmes à corriger, et pas des dons à cultiver.
    Ils prennent des êtres naturellement curieux et créatifs et les transforment en robots anxieux en quête d’approbation. Puis ils se demandent pourquoi les gens ne peuvent pas penser différemment. Peut-être parce que vous avez passé une décennie à punir quiconque reconnaissait que la boîte était là.

    Faisons un peu de calcul, le genre de chose qu’on n’enseigne pas à l’école.
    10 ou 11 ans selon votre pays, 180 à 200 jours par an, 6 à 8 heures par jour. Cela représente environ 15000 heures.
    Et les devoirs, 2 heures par soir au minimum, encore 4 à 5 000 heures supplémentaires.
    Cela représente près de 20 000 heures de votre enfance.
    – 20 000 heures pendant lesquelles vous ne pouviez pas choisir quoi apprendre, quand apprendre, comment apprendre, ou si vous deviez apprendre.
    – 20 000 heures pendant lesquels vos intérêts naturels n’étaient pas pertinents.
    – 20 000 heures à vous faire dire que votre instinct était mauvais, que votre énergie était débordante, que vos questions étaient inappropriées
    Et qu’obtenez-vous pour cet investissement de temps massif ?
    – La capacité à factoriser les polynômes
    – La connaissance du cycle de Krebs
    – La capitale de la Mongolie
    – La capacité à réciter des poèmes que vous n’avez jamais choisi de lire, et à résoudre des équations que vous n’avez jamais utilisées depuis
    La plupart des adultes ne peuvent pas se souvenir de 90 % de ce qu’ils ont appris à l’école parce qu’ils ne l’ont pas vraiment appris. Ils l’ont temporairement mémorisé pour un contrôle, puis l’ont supprimé pour faire de la place pour la prochaine série d’informations dénuées de sens.

    Les enfants sont contraints de vivre dans un environnement très stressant, compétitif et épuisant. Leur valeur est jugée quotidiennement. Ils n’ont aucune autonomie, aucune intimité, aucun respect. On leur dit que leurs sentiments n’ont pas d’importance. Leurs intérêts sont mauvais. Leur énergie est un problème. Puis , lorsqu’ils craquent, tout le monde fait comme si c’était mystérieux. Cela doit être les médias sociaux, disent ils. Cela doit être les jeux vidéo. Cette génération est juste plus faible. Non, elle passe toute son enfance dans une institution qui les traite comme des produits sur une chaîne de montage.

    Ils ont toujours dit que l’école vous préparait à la vraie vie. Ils avaient raison, mais ce n’était pas ce qu’ils voulaient dire :
    – L’école vous prépare à rester assis dans un box pendant 8 heures à faire des tâches insignifiantes pour le profit de quelqu’un d’autre
    – L’école vous prépare à accepter que la plupart de vos heures d’éveil appartiennent à une institution, pas à vous.
    – L’école vous prépare à attendre la permission, à suivre des règles arbitraires et à ne jamais remettre en question l’autorité.
    – L’école vous prépare à voir vos pairs comme des concurrents plutôt que comme une communauté.
    – L’école vous prépare à valoriser la validation externe plutôt que la finalité interne.
    – L’école vous prépare à croire que le bonheur est quelque chose que l’on obtient pendant les pauses de la vie réelle, plutôt que quelque chose qui devrait être votre vraie vie.
    En d’autres termes, l’école vous prépare à être un employé parfait dans un système qui vous écrase l’âme. Elle vous prépare à accepter l’exploitation. Elle vous prépare à être reconnaissant pour les restes. Elle vous prépare à ne jamais rien imaginer de mieux.

    Imaginez si, au lieu de forcer les enfants à entrer dans des cases, nous les laissions réellement apprendre. Les enfants sont des machines à apprendre. Ils n’ont pas besoin d’être forcé à être curieux. La curiosité est leur état naturel. Il faut la leur faire perdre pour les rendre incurables.
    – Et si les enfants pouvaient suivre leurs centres d’intérêt ?
    – Plonger au coeur de ce qui les fascine ?
    – Apprendre des gens qui font réellement des choses dans le monde, plutôt que des manuels scolaires sur des gens qui ont fait des choses.
    – Et si la collaboration était valorisée plutôt que la compétition ?
    – Et si les erreurs étaient considérées comme un apprentissage plutôt que comme un échec ?
    – Et si les questions étaient plus importantes que les réponses ?
    – Et si l’école était un endroit où on voulait être plutôt qu’un endroit où on est obligé d’être ?
    Ce n’est pas une utopie. Il y a des écoles qui le font en ce moment.

    Le plus triste, ce n’est pas le temps perdu, la créativité tuée ou même la crise de santé mentale. C’est que la plupart les gens ne s’en remettent jamais. Ils quittent l’école en pensant qu’ils ne sont pas doués pour les mathématiques, qu’ils ne sont pas créatifs ou qu’ils ne sont pas intelligents, parce que l’école n’a pas su reconnaître leur intelligence particulière. Ils passent leur vie adulte à recréer les schémas scolaires, à rechercher l’approbation, à craindre l’autorité, à rivaliser plutôt qu’à collaborer, à attendre que les cloches sonnent. Ils n’ont jamais désappris la leçon selon laquelle le bonheur vient de l’absence d’obligation plutôt que de la présence d’un but. Ils la transmettent à leurs enfants, il faut aller à l’école, ce sont les meilleures années de votre vie, j’y ai survécu, vous y survivrez aussi. Le cycle continue.

    Je détestais l’école parce qu’une partie de moi savait que c’était de la merde, une partie de moi reconnaissait que ce n’était pas de l’éducation. C’était une préparation à la servitude. Les enfants le savent, c’est pour cela qu’ils résistent, c’est pour cela qu’ils détestent cela, c’est pour cela que les vacances d’été ressemblent à une sortir de prison, parce que c’est le cas.

    Le système drogue ceux qui résistent trop. Les autorités les qualifient de désordonnés. Les institutions brisent leur moral jusqu’à ce qu’ils obéissent. Ensuite, la société se félicite de leur éducation.

    Si vous détestiez l’école, vous n’aviez pas tort. Votre haine n’était pas un défaut de caractère ou une phase d’immaturité. C’était votre esprit qui reconnaissait la captivité. C’était votre âme qui rejetait la domestication. C’était la dernière partie libre de vous qui disait que ce n’était pas bien.

    Et si vous êtes un adulte qui porte toujours ce sentiment que l’école était en quelque sorte une mauvaise chose, que ce n’était pas vraiment les meilleures années, que quelque chose de précieux vous a été enlevé, que vous n’êtes pas fou, que quelque chose de précieux vous a été enlevé, votre temps, votre créativité, votre autonomie, votre amour naturel d’apprendre.

    Même les écoles de musique sont nulles. De tous les enfants avec qui j’ai étudiés, la plupart n’ont plus jamais touché leur instrument après l’examen final.

    La question n’est pas de savoir pourquoi certains enfants détestent l’école. La question est de savoir pourquoi nous forçons tous les enfants à intégrer une institution qui les rend si nombreux malheureux et anxieux, convaincus de leurs échecs.
    En fait, attendez, je sais pourquoi.
    Parce que les gens malheureux et anxieux qui pensent que leurs échecs font d’excellents employés. Ils travaillent dur pour obtenir une approbation qu’ils n’obtiendront jamais. Ils sont reconnaissants pour tout ce qu’ils ont donné. Ils ne remettent pas en question le système car on leur a appris que le problème, c’est toujours eux, jamais la structure. L’école n’est pas cassée. Il fonctionne exactement comme prévu. Et puis on grandit et on espère qu’un peu de méditation nous libérera.

  3. P.38 du dossier sur les standards pour l’éducation sexuelle en Europe (sur http://www.sante-sexuelle.ch) :

    « de 0 à 4 ans -> informer l’enfant sur le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce »

    C’est papa ou maman qui lui montre comment on fait au bébé/enfant?

    Comment s’y est pris Monsieur Michellod pour son tout jeune enfant? Une démonstration ou un exercice pratique sur son enfant, des images porno sur internet ou un petit dessin vite fait bien fait?

    Et à la page suivante on continue avec l’excitation en plus de la masturbation pour les 4-6 ans…

    Bande de tordus.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *