Sous couvert d’éducation sexuelle, le canton de Fribourg soumet les enfants à l’idéologie de genre

Les médias de masse l’ont annoncé avec toute la suffisance dont ils ont désormais l’habitude: les députés fribourgeois ont approuvé une motion contraignant les parents à soumettre leurs enfants qui fréquentent l’école publique à des cours « d’éducation sexuelle ».
Les députés ont indiqué dans leur texte que « ces cours permettent notamment de transmettre des informations scientifiques, factuelles et fiables sur le corps humain et son fonctionnement et constituent une prévention efficace, par exemple contre les abus sexuels ».
Le député PLR (parti libéral radical) Savio Michellod est allé jusqu’à insinuer que les parents favorables à l’exemption qu’ils avaient le droit de demander jusqu’ici étaient les plus susceptibles de commettre des abus, et que le fait même de demander une exemption était suspect.
Existe-t-il une seule bonne raison de permettre qu’un élève soit dispensé sur simple demande écrite, sans avis médical d’un cours faisant partie de l’enseignement obligatoire? La réponse est non.
Ce sont souvent les enfants les plus vulnérables qui sont concernés par ces exemptions. Il s’agit de protéger les plus fragiles. A l’école, c’est l’intérêt de l’enfant et non pas celui des adultes autour de lui qui doit être au centre. […]
Il s’agit donc de revendiquer le bien-être des enfants; pourtant, le canton de Fribourg ne cache pas le fait que ces cours « d’éducation sexuelle » sont élaborés par des externes qui souscrivent à l’idéologie pseudoscientifique de la « théorie du genre », qui, pour rappel, consiste à penser que l’identité sexuelle est une pure construction de l’esprit, et qu’elle est par là-même autoproclamée – y compris par les enfants.
Sur le site du canton, à la page qui concerne ces cours « d’éducation sexuelle », on lit:
Qui donne les cours d’éducation sexuelle […] dans les classes fribourgeoises?
Les intervenant-e-s disposent du titre de spécialiste en santé sexuelle, titre professionnel certifiant la réussite d’une formation de niveau Haute Ecole d’une durée de deux ans, organisée par l’association faîtière SANTÉ SEXUELLE SUISSE en partenariat avec les Universités de Genève et Lausanne. […]
Or cette « association faîtière » est ouvertement militante; sur son site Internet, elle affirme sans hésitation apparente que « l’identité de genre » constitue une de ses thématiques principales.
De surcroît, les deux brochures disponibles sur le site du canton, tant celle qui concerne l’école primaire que celle destinée au cycle d’orientation, confirment que ces « cours d’éducation sexuelle » font effectivement l’apologie de la « théorie du genre ».
Collectif Parents Suisse
Le Collectif Parents Suisse (CPS) est à l’avant-garde en Suisse romande de l’effort de sensibilisation du public à cette nouvelle forme d’obscurantisme.
L’association explique sur son site Internet comment l’idéologie du genre provient d’instances internationales comme l’OMS (organisation mondiale de la santé); elle a réalisé un sondage démontrant que la grande majorité des parents n’étaient pas conscients du genre de préceptes qui étaient inculqués sous couvert d’éducation sexuelle; et elle propose des questions aux parents, à poser lors des séances d’information, et qui relèvent toutes du bon sens évident.
Reductio ad absurdum
Le raisonnement par l’absurde (du latin reductio ad absurdum) ou apagogie (du grec ancien apagôgê) est une forme de raisonnement logique, philosophique et scientifique consistant à démontrer la vérité d’une proposition en prouvant l’absurdité de son contraire.
Il s’agit d’un procédé de démonstration tout à fait rigoureux. En mathématiques, il est courant de démontrer la fausseté d’une hypothèse en déduisant logiquement qu’elle conduit à des conséquences absurdes.
Or, si on fait l’hypothèse suivante: « le fait d’être un homme ou une femme relève de la préférence et du choix subjectifs et autoproclamés de l’individu concerné », alors cela implique qu’une femme biologique peut être un homme; ce qui conduit logiquement à la conclusion qu’un homme peut tomber enceinte et engendrer la vie. Puisque cette assertion est parfaitement absurde, l’hypothèse de départ s’en trouve rigoureusement réfutée.
On pourrait trouver une telle démonstration inutile, tellement elle tombe sous le sens, et tellement il est misanthrope de réduire les femmes et les hommes à un ensemble de caricatures sur la façon dont on présume qu’elles/ils doivent s’habiller et se comporter. Ce serait cependant ignorer qu’une quantité effrayante – et croissante – d’enfants en Suisse subissent des mutilations et autres « traitements » médicaux irréversibles chaque année au nom de ce nouvel obscurantisme.
Une provocation?
Essentiel News a eu l’occasion de relever que la propagande moderne autour de « l’identité du genre » relève vraisemblablement d’une stratégie accélérationniste de subversion; son objectif dissimulé serait d’enrager la majorité silencieuse au point de provoquer à dessein un retour de pendule et l’émergence d’un nouveau collectivisme national.
Dans ce cas, les députés du canton de Fribourg, ainsi que tous les autres qui croient savoir que l’identité sexuelle est autoproclamée, serviraient « d’idiots utiles » au service d’un projet dont ils ignorent tout.
L’accession au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, et sa politique depuis lors, ainsi que d’autres provocations apparemment congruentes, donnent du poids à cette hypothèse. Le meurtre récent de Charlie Kirk, dont la vidéo sordide a librement circulé et choqué tous ceux qui l’ont vue, et au sujet duquel les médias de masse ont annoncé à cor et à cri que les munitions étaient gravées de « messages pro-transsexuels », n’en constitue que l’énième exemple.
Si cette hypothèse finit par être vérifiée, ce ne serait pas une première historique; en effet, sous la république de Weimar, le pouvoir a soutenu l’Institut für Sexualwissenschaft, dont la promotion des pires formes de dégénérescence sexuelle a grandement favorisé le plebiscite dont ont fini par profiter les Nazis, et dont on sait désormais qu’ils étaient financés par les mêmes structures de pouvoir.
Pour illustrer cette théorie, on propose la vidéo suivante diffusée sur la télévision américaine avant l’élection de Donald Trump. Le lecteur devra décider s’il pense qu’un tel « reportage » est effectivement conçu pour persuader le téléspectateur.
En tous les cas, qu’il s’agisse d’une provocation ou pas, cela n’a aucune importance à court terme: il est incontestable qu’entre temps de nombreux enfants en tombent victimes et qu’il revient aux hommes et aux femmes raisonnables de les protéger.
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